Pour ses premiers Jeux olympiques à Pékin le , Nicolas Lopez réalise un parcours remarquable. Débutant en 32e de finale, soit un tour avant les meilleurs de sa discipline, le sabreur enchaîne avec une victoire (15-7) sur le légendaire champion olympique d'Atlanta et double champion du monde en titre, le Russe Stanislav Pozdniakov. Dès lors, il s'ouvre le tableau pour atteindre les demi-finales où il élimine le champion olympique à Sydney en 2000, le Roumain Mihai Covaliu (15-13). En revanche, le public chinois transcende en finale Zhong Man qui fait la différence sur la seconde partie du match face à Nicolas Lopez et s'impose 15 touches à 9.
Avec Julien Pillet, Boris Sanson et Vincent Anstett, Nicolas Lopez remporte ensuite la médaille d'or du tournoi par équipes, en battant l'équipe des États-Unis en finale.
Dans Le Parisien du , à propos de ses livres de chevet du moment, Dieu et l'État de Bakounine ou Le droit à la paresse de Paul Lafargue : « J'ai aussi un point de vue d'homme, une vision politique, qui fait que les Jeux, c'est aussi le business, la représentation du capitalisme moderne, le gigantisme, la pub. »