Nicholas Clive-Worms

Nicholas Clive-Worms

Biographie

Naissance	14 novembre 1942 (82 ans) Londres
Nationalité	française
Formation	Institut d'études politiques de Paris Harvard Business School
Parentèle	Jacqueline de Romilly Vianney Audemard d'Alançon

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Nicholas Clive-Worms est un milliardaire, financier^[1] et ancien grand dirigeant français^[2].

Il est le descendant d'Hippolyte Worms fondateur de Worms & C^ie et d'Hippolyte Worms ancien dirigeant de la Maison Worms.

Famille

Nicholas Clive-Worms est le fils de Robert Clive et de Viviane Worms. Il est descendant de la famille Worms, dynastie de bâtisseurs d'un empire industriel et financier la Maison Worms & C^ie. Il est un neveu de Jacqueline de Romilly.

Il épouse au palais de Blenheim^[3] le 25 octobre 1997 l'héritière grecque Eugénie Livanos fils de l'armateur George Livanos et nièce de Stávros Niárchos, John Spencer-Churchill (1926-2014) Duc de Marlborough et de Aristote Onassis dernier épouse de Jacqueline Kennedy-Onassis^[3].

Carrière professionnelle

Après des études à l'Institut d'études politiques de Paris et à Harvard Business School^[4] il préside les destinés de la Maison Worms & C^ie[5].

Il est membre du conseil d'administration de LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton^[6],[7].

Il est président de la Banque Worms et est entre 1993 et 1998 président de Christie's ^[8]

Nicholas Clive-Worms est également actionnaire du joaillier Joël Arthur Rosenthal (JAR)^[8].

En septembre 1997 François Pinault lance une OPA hostile sur le groupe familial face à Nicholas Clive-Worms^[9].

Il est l'un des financeurs de l'Union pour un mouvement populaire en 2014 au début de la campagne de Nicolas Sarkozy^[10].

En mai 2004 il cède son groupe à la famille Agnelli^[11],[12].

En 2020 son patrimoine est établi dans les Bermudes^[13].

Affaires judiciaires

En 1995 il est mis en examen avec Claude Pierre-Brossolette pour délit d'initié^[14],[15].

Notes et références

1. « Nicholas Clive Worms, banquier d'affaires : L'héritier apprend à partager », sur L'Express, 5 décembre 1996 (consulté le 15 août 2024)
2. « Four takeovers and a wedding », The Economist,‎ 25 septembre 1997 (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le 15 août 2024)
3. « High life » 25 Oct 1997 » The Spectator Archive », sur The Spectator Archive (consulté le 15 août 2024)
4. « Error404 », sur www.lesbiographies.com (consulté le 15 août 2024)
5. « 100 fortunes », Nouvel Obs,‎ année 1970, p. 80 (lire en ligne)
6. « LVMH : Gouvernance, Administrateurs, Dirigeants et Comités - Zonebourse », sur www.zonebourse.com (consulté le 15 août 2024)
7. « Nicholas CLIVE WORMS - Dirigeant de - |Verif.com », sur www.verif.com (consulté le 15 août 2024)
8. Vanity Fair, « Histoire », sur Vanity Fair, 29 novembre 2013 (consulté le 15 août 2024)
9. Nathalie Raulin et Renaud Lecadre, « Le patron d'Artémis lance une OPA hostile sur Worms & C^ie. «Allo Worms? c'est Pinault!» », sur Libération (consulté le 15 août 2024)
10. « [Reprise] La liste secrète des 544 financiers de l'UMP publiée par Mediapart », sur Les-Crises.fr, 8 novembre 2014 (consulté le 15 août 2024)
11. « Worms & C^ie : Nicholas Clive Worms laisse la main à la famille Agnelli », sur Les Échos, 17 mai 2004 (consulté le 15 août 2024)
12. « Nicholas Clive Worms », sur Les Échos, 11 mars 2004 (consulté le 15 août 2024)
13. Coline Emmel, « Le fisc bute sur les trusts bermudiens de Nicholas Clive-Worms », sur Gotham City, 15 septembre 2020 (consulté le 15 août 2024)
14. Renaud de LA BAUME, « Deux pontes de la finance tombent de hautNicholas Clive Worms et Claude Pierre-Brossolette mis en examen pour délit d'initié. », sur Libération (consulté le 15 août 2024)
15. « Nicholas Clive Worms mis en examen pour délit d'initié », Le Monde,‎ 7 octobre 1995 (lire en ligne, consulté le 15 août 2024)