Nicanor est le fils de Proxène d'Atarnée, le beau-frère d'Aristote qui l'a élevé à la mort de son père. Il aurait reçu l'enseignement d'Aristote à Miéza en compagnie du jeune Alexandre[1]. Puis il est adopté par Aristote[2] qui le désigne ensuite dans son testament comme le tuteur de son fils, Nicomaque.
À l'été 324 av. J.-C., Nicanor est chargé par Alexandre d'apporter aux cités grecques, durant les Jeux olympiques, le décret ordonnant le retour des bannis[3]. Il semblerait par ailleurs qu'il soit chargé d'annoncer aux cités qu'Alexandre souhaite recevoir un culte public en tant que « Dieu Invaincu »[4]. Il reçoit à cette occasion Démosthène en ambassade. Il aurait écrit une biographie d'Alexandre[5]. La suite de sa carrière n'est pas clairement établie étant donné qu'il possède de nombreux homonymes.
Paul Goukowsky, Le monde grec et l'Orient : Alexandre et la conquête de l'Orient, t. 2, PUF, coll. « Peuples et Civilisations », (1re éd. 1975), 307 p. ;
(en) Waldemar Heckel, Who's who in the age of Alexander the Great : A prosopography of Alexander's empire, Oxford, Blackwell Publishing, , 389 p. (ISBN1-4051-1210-7).