Sa superficie est de 93 km2 et, conjointement avec l'île de Saint-Christophe, l'île partage des frontières maritimes avec Antigua-et-Barbuda à l'est et au sud-est, le Royaume-Uni via l'île de Montserrat au sud-est, les Pays-Bas via l'île de Saint-Eustache au sud-ouest et à l'ouest, et la France via l'île de Saint-Barthélemy au nord.
Les villes principales de Niévès sont Charlestown et New Castle.
Histoire
Au cours de son deuxième voyage, en 1498, Christophe Colomb découvre l'île, qu'il baptise Nieves (dont la prononciation espagnole correspond à l'orthographe « Niévès » (avec prononciation du 's'), d'où ce nom en français) en référence à Nuestra Señora de las Nieves (« Notre-Dame des Neiges » en espagnol). Par la suite, les colons anglais la nomment par phonétisme Nevis.
L'amiral britannique Horatio Nelson, qui devint un héros national après sa victoire, en 1805, sur la flotte franco-espagnole à Trafalgar, où il perdit la vie, y a stationné vingt ans plus tôt alors qu'il commandait le HMS Boreas(en). Il y a rencontré son épouse Frances Nisbet.
Lorsque Saint-Christophe-et-Niévès accède à l'indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni en 1983, le pays se constitue en fédération et Niévès est doté d'un gouvernement autonome. Simeon Daniel est le premier à prendre la tête du gouvernement de Niévès[1].
Charlestown : dominée par le fort Charles Nevis, la ville, typiquement anglo-saxonne, déploie son architecture géorgienne autour de la place du Mémorial.
Le Fort Charles, qui fonctionna du milieu du XVIIe siècle au milieu du XIXe siècle et qui permit la défense de Niévès.
Le Fort Codrington, construit pendant la guerre de neuf ans pour protéger Niévès des attaques françaises, des pirates et des corsaires.
The Bath House, le premier hôtel des Caraïbes, bâti en 1778 et réputé à l'époque pour ses bains d'eaux sulfureuses.
Les ruines du cimetière juif, dont la plus vieille tombe, datant de 1684, rappelle qu'au XVIIe siècle, 25 % de la population était ici de confession juive.