Nampala constitue un verrou stratégique de ce qu'on appelle communément le Centre, qui comprend les régions de Ségou, de Koulikoro et de Mopti, et permet de contrôler l'accès à la Mauritanie. Elle a donc souvent constitué un enjeu pour les différents groupes rebelles depuis les années 90[2].
Histoire
El Hadji Bougouni, chef islamique des Peuls wouwarbé aurait créé le village de Nampala vers 1881[3].
L'ancien arrondissement de Nampala dans le cercle de Niono est devenu une commune rurale en 1996[4].
Le , le mouvement rebelle touareg dirigé par Ibrahim Ag Bahanga, l’ADC, attaque la garnison de Nampala[5]. Cette attaque décide le président Amadou Toumani Touré à livrer une guerre sans merci à ce groupe[2].
Un centre de santé communautaire est installé à Nampala, mais l’éloignement de certains villages rend son accès difficile à une partie de la population de la commune[3].
↑ ab et cAdam Thiam, « Centre du Mali : enjeux et dangers d'une crise négligée », Rapport du Centre pour le dialogue humanitaire, (lire en ligne)
↑ ab et c Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA), Plan de sécurité alimentaire commune rurale de Nampalari 2007 – 2011, Octobre 2007 [1] consulté le 29 janvier 2009
↑Loi n° 96 – 059 AN-RM du 4 novembre 1996 portant création des collectivités territoriales.
↑Mali : attaque rebelle à Nampala - Amadou Toumani Touré promet une offensive militaire, Le Potentiel, 23 décembre 2008.
↑Race 2001 cité dans Commissariat à la Sécurité Alimentaire (CSA), Plan de sécurité alimentaire commune rurale de Nampalari 2007 – 2011, octobre 2007 [2] consulté le 29 janvier 2009.