Deux anciennes et vastes chapelles permettent de présenter des expositions thématiques de grande envergure, de caractère historique, monographique ou thématique, souvent dédiées à la création contemporaine. Elles revêtent toujours un caractère international de même que les expositions permanentes. Deux autres salles proposent d'autres expositions temporaires. Chaque année le musée présente ainsi neuf expositions temporaires (trois expositions simultanées renouvelées tous les quatre mois).
Les expositions permanentes quant à elles ont comme finalité de donner au visiteur une idée de l'histoire de la photographie depuis les daguerréotypes et les premières photos de voyage jusqu'aux démarches artistiques les plus récentes.
Un enchainement de salles jouxtant le cloître de l'ancien carmel et se prolongeant dans la nouvelle aile abrite plusieurs centaines de photographies originales qui sont remplacées régulièrement. La collection complète compte 100 000 photos, dont plus de 800 exposées en permanence[1], et 2 millions de négatifs[2]. Les documents non exposés sont conservés dans la salle d'archivage où la stabilité de la température (17 °C) et de l'hygrométrie (42 % HR) garantit la meilleure conservation possible. Le musée abrite les collections de photographie de toute la Communauté française de Belgique et possède en dépôt les enquêtes photographiques des archives de Wallonie.
Dans le souci de raconter l'histoire, le musée possède aussi plusieurs milliers d'appareils photographiques appartenant à des époques différentes.
Le Parcours de Découverte et ses deux ateliers, argentique et numérique, sont quant à eux de précieux outils du service éducatif pour accueillir tous types de publics.
Le musée recueille des donations de photographies (négatifs ou tirages) ainsi que de livres sur la photographie issues de différents horizons, y compris de donateurs étrangers.
Le fut inaugurée une nouvelle aile, œuvre de l'architecte Olivier Bastin. Cet agrandissement fait du musée de Mont-sur-Marchienne (Charleroi) le plus grand musée de la photographie en Europe[3].
Dans la nouvelle aile se trouve une cafétéria qui donne sur le parc. Ce parc est librement accessible aux visiteurs du musée comme au public qui peut y accéder par une voie latérale sans passer par le musée. La cafétéria est accessible depuis le parc, mais il faut un ticket d'entrée pour aller dans le musée en la quittant.
Enfin, une bibliothèque riche de 13 000 titres plus 4 000 dossiers consacrés aux photographes est gratuitement accessible aux chercheurs et aux amateurs pour consultation sur place[2].
L'entrée du musée.
Vue de l'arrière du musée, depuis le parc.
Musée de la Photographie à Charleroi et la nouvelle aile inaugurée en 2008.
En , le musée a édité un catalogue de 320 pages, trilingue (français, anglais, néerlandais), riche de 300 illustrations en quadrichromie représentant un large choix des œuvres présentes dans les collections du musée.
Notes et références
↑ a et bBrochure des journées du patrimoine 2024 en Wallonie, Agence wallonne du patrimoine, (ISBN978-2-39038-220-1), p. 47.
(fr + en + nl) Image(s) d'une collection, Musée de la photographie/Fonds Mercator, , 320 p. (ISBN978-2-87183-063-4).
(fr + en) Chantal Dassonville (dir.), Maurizio Cohen (dir.) et al. (photogr. Gilbert Fastenaekens), Le Musée de la Photographie, Charleroi, Bruxelles, Communauté française Wallonie-Bruxelles, coll. « Visions, architectures publiques » (no 8), , 112 p. (ISBN978-2-9600878-1-9).
« Quatorze expositions de photographies réunies en Belgique. Charleroi, capitale de l'image », Le Monde, (lire en ligne).
Georges Vercheval (dir.) et al., Musée de la photographie Charleroi : centre d'art contemporain de la Communauté française de Belgique, Gand, Crédit Communal de Belgique, coll. « Musea Nostra » (no 35), , 128 p. (ISBN90-5544-078-7).