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Par l'intermédiaire d'André Malraux, alors ministre chargé des Affaires culturelles, l'hôtel de Guénégaud et l'hôtel de Mongelas dans le quartier du Marais sont confiés à la Fondation, à charge pour celle-ci d’en assumer la réhabilitation, la restauration et l’entretien.
Les collections
La collection de François et Jacqueline Sommer, constituée à partir des années 1930 et enrichie au cours des années 1955-1965, constitue le fonds du musée[3].
le deuxième étage du château de Chambord où, depuis 1971, la Fondation présente une partie de ses collections de tableaux, de tapisseries et d’art contemporain.
Les collections illustrent les rapports de l’homme à son environnement naturel. La muséographie est due à Georges de Lastic qui y fut conservateur. Les collections s’organisent autour de trois ensembles d'items :
les instruments de la chasse, depuis les origines jusqu’à nos jours : issus de la collection personnelle de ses fondateurs et d'une grande partie de la collection Georges Pauilhac (dépôt du Musée de l'Armée), ils présentent un panorama de l'évolution de ses instruments. La collection comporte les fusils de Louis XIII, Marie-Thérèse d'Autriche, Napoléon Ier et Napoléon III ;
les produits de la chasse : le musée conserve une collection de trophées et d'animaux naturalisés d’Europe, d’Afrique, d’Asie et d’Amérique, parmi lesquels un trophée de kouprey, bovidé cambodgien ;
Depuis le le musée de la Chasse et de la Nature à Paris s’ouvre au public avec une extension permise par l'acquisition de l’hôtel de Mongelas. La nouvelle muséographie permet au visiteur d’emprunter un circuit de visite élargi qui se développe autour de deux thèmes principaux :
l’image de l’animal : qui se développe dans les nouvelles salles de l'hôtel de Mongelas. Un parcours chronologique présente l’évolution du statut de l’animal sauvage dans l’histoire depuis l’Antiquité jusqu’au monde contemporain. À chaque étape de cette évolution, correspond un animal dans le parcours muséographique. La salle qui lui est consacrée confronte les œuvres le représentant. Un « cabinet naturaliste » y réunit les éléments d’informations susceptibles de transmettre le savoir concret du chasseur ;
l’art et la chasse occupe l'hôtel de Guénégaud dans une disposition muséographique inspirée de ce que François et Jacqueline Sommer avaient conçu à l’origine du musée : l’atmosphère d’une maison de collectionneur[5].
En 1997, le réaménagement des salles occupées par le musée au château de Chambord a été l’occasion d’acquérir des tapisseries et des peintures de grand format des écoles flamandes du XVIIe siècle. Le musée y présente aujourd’hui une évocation des chasses au temps de François Ier, une partie de sa collection de tapisseries et d’art contemporain.
Le 3 juillet 2021, le musée ouvre à nouveau ses portes après deux ans de travaux, période durant laquelle un deuxième étage a été aménagé et qui a permis la création de cinq salles supplémentaires[6].