Le Moulin Péan est l'un des derniers moulins à eau du Québec au Canada, situé à Beaumont, dans la région de Chaudière-Appalaches. Construit en 1744 au pied de la chute dite «chute à Maillou», en bordure du fleuve Saint-Laurent, il cessa ses opérations avant le milieu du XIXe siècle[1]. Ce moulin à farine et ses hangars joueront un rôle considérable dans les malversations qui entachent la fin du Régime français[2].
Des fouilles archéologiques ont été réalisées sur le site durant trois ans, de 1984 à 1986. Les fondations du moulin ont été consolidées et sont mises en valeur. La cage des roues a été reconstruite en 1986 à partir des pierres trouvées sur place. Un théâtre y a été aménagé, mais le vandalisme et le vol d'équipements en ont obligé la fermeture. Il y a un projet d'aménager un musée pour interpréter les chantiers de fouilles et mettre en valeur les artéfacts.
Une légende rapporte qu'un trésor aurait été enfoui dans les environs du moulin par le seigneur Péan avant son départ pour la France en 1758[3].
Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
Après la fin des opérations : Le moulin disparaît.
1984, 1985 et 1986 : Chantiers de fouille archéologique
1986 : Reconstruction de la cage des roues
Occupants ou propriétaires (du moulin ou du site) :
1744 : Hugues Jacques Péan, seigneur de Saint-Michel
Après 1744 : Formation d'une société regroupant Michel-Jean-Hugues, fils aîné de Péan et époux de la célèbre Angélique des Méloizes, ainsi que l'intendant François Bigot, Joseph-Michel Cadet et Brassard Deschenaux, pour se servir du moulin pour entreposer leurs denrées et les expédier de là[5].
↑Mélanie Turgeon, annexe 9, reprenant Arthur Labrie, Le moulin de Beaumont, Québec, 1983, p.
↑Cette date de 1788 provient du guide touristique Le Québec par l'autre bout de la lorgnette, Guide des lieux à découvrir, par Catherine Saguès, Nathalie De Grandmont (Presses de l'université Laval, Québec, 1997, page 244), information reprise dans l'édition 2009 du Guide Michelin, le guide vert, Québec (Paris, Michelin Cartes et guides, 2009, page 89). Information à valider par une seconde source.
↑Mélanie Turgeon, page 53, qui, reprenant Arthur Labrie (Le moulin de Beaumont, Québec, 1983, p. 16), explique que cela pourrait expliquer pourquoi le moulin fut construit en un lieu aussi difficile d'accès.
Francine Adam. Les moulins à eau du Québec, Du temps des seigneurs au temps d’aujourd’hui, Éditions de l’Homme, Montréal, 2009, pages 134 et 136 (ISBN978-2-7619-2610-2)
Mélanie Turgeon. Les Couillard et la seigneurie de Beaumont à l'époque de la Nouvelle-France, Mémoire de maîtrise, Université du Québec à Chicoutimi, Chicoutimi, 2003, [lire en ligne]