Elle a préparé à l'université de Nancy, sous la direction de Charles Chaumont, un doctorat de droit consacré au « principe de continuité du service public international » (1965)[2].
Elle est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine présidé par l'ambassadrice de l'autorité palestinienne en Europe, Leila Shahid, dont les travaux ont été présentés le .
Elle a grandement contribué à l'encadrement juridique du mouvement des sans papiers en France à la fin des années 1990, tout comme son métier de praticienne du droit international l'a amenée à s'investir pour des pays du Sud dans leurs différends avec d'autres pays plus puissants.
Elle est signataire de la pétition impulsée par l'association « France-Palestine », destinée à condamner l'État d'Israël pour les attaques contre la population civile en janvier 2009 lors de l'opération plomb durci[5].
Dans les années 2000, au colloque de Limoges sur « Les réfugiés écologiques », qui s'est conclu par l'appel de Limoges, avec d'autres, elle plaide pour la reconnaissance d'un statut international de réfugié écologique[6],[7]
Elle a plaidé au nom de l'organisation de la coopération islamique devant la Cour internationale de justice de La haye le 26 février 2024, dans le cadre des auditions de cette Cour sur « les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ».
Œuvres
Le rôle du temps dans la formation du droit international, Éditions A. Pedone, 1988 (ISBN9782233001801)
↑Chemillier-Gendreau Monique (2005), « Un statut international des réfugiés écologiques est-il nécessaire ? » communication au colloque de Limoges du 23 juin 2005.
↑Bétaille J (2010) Des « réfugiés écologiques » à la protection des « déplacés environnementaux » éléments du débat juridique en France. Hommes & migrations. Revue française de référence sur les dynamiques migratoires, (1284), 144-155