Mon pays est considéré comme un deuxième hymne québécois de l'auteur-compositeur, avec Gens du pays[5]. « Chanson phare du répertoire québécois, celle-ci prend rapidement une connotation politique[1]. ». Gilles Vigneault y décrit de manière poétique les particularités de son pays. Il « célèbre le blanc paysage hivernal du pays de ses rêves et de celui qui est dans son cœur - ce que plusieurs commentateurs ont replacé dans le contexte d'un Québec séparé[5] »
La manière de parler de son pays en commençant par « Mon pays, ce n'est pas un pays, c'est l'hiver » met l'accent sur la froideur du climat, au point de nier le statut de pays. Pour des spécialistes de littérature québécoise, « le glissement entre territoire et climat résume un stratagème fréquent dans le traitement romanesque de l'identité québécoise […] ce glissement met en évidence les difficultés à saisir l'essentiel de l'expérience québécoise[6]. »
↑Renée Norell et Warren Johnson, « Lieux de mémoire : l'imaginaire québécois à travers le roman, 1900-1970 », dans Marie-Christine Weidmann-Koop, Le Québec aujourd'hui : identité, société et culture, Presses Université Laval, , p. 195.