Les quatre plus antérieures sont les premières molaires et juste derrière la deuxième molaire. La plus postérieure est la troisième molaire ou dent de sagesse inconstante
Les premières et deuxièmes molaires lactéales sont situées juste derrière les canines. Elle tombent entre 9 et 12 ans pour être remplacées par les prémolaires.
Les molaires définitives se situent derrière les deuxièmes prémolaires..
Les dents molaires supérieures ont trois racines : deux racines vestibulaires et une racine palatine qui possèdent chacune leur canal.
Les molaires inférieures ont deux racines : une médiale et une latérale. Elles possèdent un canal large et aplati dans la racine latérale et deux canaux dans la racine médiale.
Elles ont une fonction masticatoire, servant à écraser la nourriture, et une fonction de calage postérieur de la mandibule, l'empêchant de glisser vers l'avant.
Autres animaux
Les molaires changent considérablement d'une espèce à l'autre. Elles ont donc différents noms :
Tribosphénique : qui équipent les mâchoires des insectivores et des ornithorynques. Les molaires du haut possèdent trois pointes alignées ou en triangle mais décalées sur le maxillaire et la mandibule pour être oclusales et pouvoir broyer, celles du bas en possèdent deux alignées et une troisième sur le côté.
Quadrate ou Euthémorphique : qui équipent les primates, dont l'humain. Quatre crevasses en rectangle, parfois cinq.
Bunodonte : au lieu de pics aiguisés, ce sont des bosses arrondies.
Hypsodonte : il y a beaucoup d'émail et de dentine au-dessus de la gencive et sur la pulpe de la dent. De telles molaires se retrouvent chez les mammifères tels que le cheval.
Zalambdodonte : la dent possède une crevasse centrale en forme de lambda (Λ).
Dilambdodonte : comme une dent zalambdodonte, mais avec deux crevasses par dent.
Lophodonte : la dent possède des stries perpendiculaires à la mâchoire comme chez les rongeurs[1]
Sélénodonte
Loxodonte
Pression
Comme les prémolaires, elles supportent des pressions importantes[2] :
50 kg/cm2 au cours de la déglutition qui se produit de 1 500 à 1 800 fois/jour.
80 à 120 kg/cm2 au cours de l'effort, du stress et du bruxisme.
25 kg/cm2 au cours de la mastication (environ 30 minutes par jour). La pression diminue en raison de l'interposition du bol alimentaire qui s'écrase sous la pression.
Le tubercule de Carabelli, également appelé péricône de Stelhin, ectocône de Chardin, tuberculum anomalum ou encore ectocône de Trihland[3] est une excroissance de l'émail formant un tubercule accessoire qui s'observe le plus souvent sur la face palatine de la première molaire maxillaire. L'utilisation de ce trait dentaire dans les analyses de biodistance (utilisées pour une inférence phylogénétique des arbres évolutifs) et l'anthropologie judiciaire est largement documentée[4].
Tubercule de Bolk
Le tubercule de Bolk, également appelé parastyle de Dahlberg, a été décrit par Louis Bolk. Il s'agit d'une excroissance de l'émail située le plus souvent sur la face vestibulaire ou l'angle mésio-vestibulaire de la deuxième molaire maxillaire. Lorsqu'il est observé sur une première molaire mandibulaire, il est appelé protostylide de Dahlberg[5].