Mladina dénonce notamment un complot de l'armée, comme faisant partie d'un complot de la part de l'armée contre l'opposition slovène.
Cela lui vaut de s’attirer les foudres de Slobodan Milošević, qui arrête des responsables du journal et Janez Janša, fondateur de l'Union démocratique slovène(en), qui serait de connivence[2]. Un procès est tenu en mai 1988 sous la houlette de juges militaire pro-serbes et uniquement en langue serbo-croate, témoignant du manque de fédéralisme dans la Yougoslavie dominée par Milosevic[3].
Ce qui deviendra l'affaire Mladina marque ainsi l'intensification des tensions entre la Serbie et le reste du pays, qui aboutiront à un conflit sanglant[4].
↑Yan de Kerorguen, « Milosevic, les crimes en ex-Yougoslavie et le Tribunal pénal international », Esprit (1940-), no 244 (7), , p. 126–151 (ISSN0014-0759, lire en ligne, consulté le )
↑Joseph Krulic, « La crise du système politique dans la Yougoslavie des années 1980 », Revue française de science politique, vol. 39, no 3, , p. 245–258 (DOI10.3406/rfsp.1989.411460, lire en ligne, consulté le )
↑Laurent Hassid, « Deux visions de l'extrême droite dans l'ex-Yougoslavie : les cas de la Slovénie et de la Serbie: », Hérodote, vol. no 144, no 1, , p. 122–140 (ISSN0338-487X, DOI10.3917/her.144.0122, lire en ligne, consulté le )