Mitchell Watt se distingue en en établissant la marque de 8,43. m (+2,0 m/s) lors du meeting grec de Réthymnon. Peu après, il remporte la médaille de bronze des Championnats du monde de Berlin avec un saut à 8,37 m réalisé à son cinquième essai[1]. Devancé par l'Américain Dwight Phillips et le Sud-Africain Godfrey Mokoena, il devient le premier athlète australien médaillé dans cette épreuve. Il participe début 2010 aux Championnats du monde en salle de Doha et se classe troisième de la finale avec un bond à 8,05 m (record personnel en salle) dans un concours remporté par son compatriote Fabrice Lapierre[2].
En 2011, Watt remporte les Championnats d'Australie, à Melbourne, et signe un nouveau record personnel avec 8,44 m[3]. Fin juillet, l'Australien s'impose lors du meeting DN Galan de Stockholm et établit à cette occasion un nouveau record d'Océanie du saut en longueur avec 8,54 m dans des conditions de vent régulières de 1,7 m/s, améliorant de six centimètres l'ancienne meilleure marque continentale détenue depuis la saison 2000 par son compatriote Jai Taurima[4]. Il se classe deuxième des Championnats du monde de Daegu en réalisant la marque de 8,33 m (+0,4 m/s) à son deuxième essai, s'inclinant finalement face à l'Américain Dwight Phillips (8,45 m également au 2e essai)[5].
Il déclare forfait le pour les Mondiaux à Moscou en raison d'une préparation tronquée par des blessures (cheville et tendon d'Achille)[6].
Le , Mitchell Watt annonce mettre fin à sa carrière sportive à la suite de blessures répétitives[7]. Sa dernière compétition en plein air remontait à début 2016 (7,57 m)[7].