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Le ministère de la Culture et des Arts est apparu sous ce titre pour la première fois en 1982, au moment du gouvernement Abdelghani III. Depuis le 17 février 2022, la ministre de la Culture et des Arts est Soraya Mouloudji.
Depuis l’indépendance de l’Algérie, d’autres institutions aux noms divers avaient été mises en place, le ministère de l’Information et de la Culture ou encore le ministère du Tourisme et de la Culture.
Le fonctionnement du ministère de la Culture est régi par décret de 2005 (décret exécutif no 05-79 du 17 Moharram 1426 correspondant au 26 février 2005[1]), pris par le gouvernement Ouyahia IV. Ce texte définit les quatre missions principales du ministère qui sont : protection et valorisation du patrimoine culturel ; promotion des arts vivants et des arts du spectacle ; préservation et mise en valeur des cultures traditionnelles ; recherche et formation.
2003-2004
Ouyahia III
2005-2006
2006-2007
2007-2008
2008
2008-2009
2009-2010
2010-2012
2012-2013
2013-2014
Ouyahia V
Belkhadem I
Blekhadem II
Ouyahia VI
Ouyahia VII
Ouyahia VIII
Ouyahia IX
Sellal I
Sellal II
2017
2017-2019
Tebboune
Ouyahia X
Il s'agit, avec l'aide de l'Union européenne, d'établir un inventaire des biens culturels algériens.
Les objectifs de ce projet sont accompagner la prise en compte du patrimoine culturel dans le développement économique et humain de l'Algérie, de soutenir la mise en œuvre d'une politique nationale sur le patrimoine culture, de renforcer les capacités dans le secteur au niveau central et local et d'apporter un soutien technique en termes de méthode, d'outil de gestion et de connaissance en matière d'inventaire des biens culturels, à l'échelle centrale et locale[3].
Ce grand programme Patrimoine représente 24 millions d'euros, 21,5 millions venant de l'Union européenne et 2,5 millions d'Algérie, et devrait s'échelonner sur 56 mois selon le projet initial.
En débat aujourd'hui est l'enjeu des langues berbères, en particulier le tamazight, qui est devenu une langue officielle dans la Constitution algérienne en 2016. La question qui se pose désormais est celle de son utilisation dans l'enseignement scolaire.
En septembre 2024, dans le cadre de la préparation du Salon national du livre amazigh d'Ath Ouacif ( (wilaya de Tizi-Ouzou), Tidjani Tama, président de la Commission de censure et directeur central du Livre au ministère de la Culture et des Arts, impose aux organisateurs d'exclure les éditions Koukou de cette manifestation. Les organisateurs décident de reporter cette manifestation[4].
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