En , au Café de Flore à Paris, elle fait la rencontre d'Albert Camus avec qui elle vivra une histoire d'amour. Deux ans après sa disparition, elle commence à travailler comme illustratrice pour l'édition et pour la presse tout en continuant à peindre.
Dans le cadre de cette activité elle rencontre Jean-Jacques Sempé, le dessinateur humoriste. Ils ont ensemble une fille, Inga Sempé, née en 1968, designer.
En ce qui concerne sa relation avec Albert Camus, elle a longtemps choisi de rester dans l'anonymat. Quand Olivier Todd a voulu parler d'elle dans sa biographie de l'écrivain en 1996, il la nomme « Mi » en référence aux Carnets[2]. Herbert R. Lottman l'appela « Tove » dans la deuxième édition de son livre Albert Camus: A Biography[3]. En 2013, plus d'un demi-siècle après la mort de l'écrivain, elle sort de l'anonymat pour la première fois, à travers une interview pour les Cahiers de L'Herne[4].
Elle illustre les grands auteurs de la littérature classique pour le Cercle du bibliophile : Stendhal, Tchekhov, Mauriac, Simenon. Pour la jeunesse, elle travaille également chez de nombreux éditeurs pour qui elle illustre des grands classiques comme les Contes d'Andersen, la Comtesse de Ségur, Pinocchio, ainsi que de nombreux auteurs contemporains, pour J'aime lire ou l'Ecole des loisirs par exemple.
Elle utilise des techniques très variées pour s'adapter à l'atmosphère du livre : aquarelle, gouache, plume, lavis, crayon, fusain.
Dans ses dessins elle cherche à suggérer le fantastique ou le merveilleux.
En parallèle de son métier d'illustratrice, Mette Ivers a toujours continué à peindre. Elle a régulièrement exposé ses peintures et ses dessins à Paris et dans le Midi.
Galeries : Iris Cler, Galerie Levi, Cupillard, Philippe Fregnac, De Causans, Martine Gossieaux, L'Art à la Page.
Voici quelques uns des ouvrages qu'elle a illustrés pour la jeunesse :
↑(en) Herbert R. Lottman, Albert Camus : A Biography, Corte Madera, California, Gingko Press Inc., (ISBN978-1-58423-534-7), « Camus Confidential. Preface to the new Edition »
↑« Enigmes et malentendus autour de Camus », LExpress.fr, (lire en ligne, consulté le )