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[[Mercatique dans l'enseignement français]]
La mercatique est, dans le secteur scolaire et universitaire français, une discipline d'étude de la gestion des ventes des produits de grande consommation
Elle est enseignée en France[1] par l'Éducation nationale dans le cadre du bac STMG spécialité mercatique[2] et de trois BTS dont celui de Management d'une unité commerciale.
Définie par une loi[3], la mercatique est « l’ensemble des techniques et des actions grâce auxquelles une entreprise développe la vente de ses produits et de ses services en adaptant, le cas échéant, leur production et leur commercialisation aux besoins du consommateur »[4].
L'adoption et le respect de cette définition officielle la positionne comme un synonyme exact du marketing[5] des services et des produits de grande consommation[6] et sa pédagogie repose sur une analyse et une réflexion sur l'existant et les univers familiers concrets de proximité des élèves de chaque lycée[7].
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Le néologisme « mercatique » — du latin mercatus, commerce, trafic, négoce, place du marché, foire, venant lui-même de mercor, acheter, faire le commerce — a été inventé en France en 1970 par les économistes Jean Fourastié et François Perroux sur le modèle de « bureautique », « informatique », etc. (modèle qui donnera ultérieurement « administratique », « présentatique », etc.), pour tenter de contrer le terme anglais « marketing » qui commençait à s'implanter en France depuis la fin des années soixante. Ce terme a été adopté par l'Académie française, en remplacement de l'anglicisme marketing.
Le mot a été différemment adopté dans les pays et provinces francophones de certains pays et dans les pays parlant des langues d'origine latine.
Dans toute l'Afrique francophone[8], un seul livre comportant le terme « mercatique » a été publié à ce jour et cela au Burkina Faso par les Éditions l'Harmattan qui ont une structure à Ouagadougou. Il s'agit de du livre de Jean Badolo intitulé Politique et Mercatique au Burkina Faso, publié en 2013.
En Wallonie et à Bruxelles, on emploie exclusivement le mot « marketing ».
Dans la province de Québec, bien que le Grand dictionnaire terminologique recommande l'emploi du mot « mercatique », cette recommandation n'a pas été suivie d'effet : il n'y a pas d'enseignement de mercatique dans les établissements scolaires du Québec et aucun éditeur n'a publié à ce jour un livre comportant « mercatique » dans le titre.
Mais, par ailleurs, une agence de mercatique numérique, CanadaDirect, a poussé le concept de mercatique directe plus loin qu'en France. Elle distingue la mercatique entrante de la mercatique sortante, la mercatique par affinité, etc.
En Suisse romande, on emploie exclusivement le mot « marketing ».
L'Académie royale espagnole — l'équivalent de notre Académie française — ne reconnaît pas le mot « marketing » et ne parle que « mercadotecnica ». Ce néologisme n'est pas adopté par l'usage. Il n'y a pas d'enseignement de mercadotecnica en Espagne et on ne trouve que trois livres comportant ce mot dans le titre au catalogue des éditeurs.
En France métropolitaine et en France d'outre-mer, l'Académie française a recommandé le terme de « mercatique » dans son édition de 2001 et un texte officiel émanant du ministère de l'Économie et des Finances en a imposé l'emploi en 2011 à l'Éducation nationale à la place de « marketing » en en donnant une définition officielle.
Les programmes de marketing et les manuels du secondaire ont été rebaptisés « mercatique » en 2013.
La mercatique repose sur une définition officielle de quelques mots, dont chacun a son importance. Prenons la dernière définition de la mercatique, celle qui fait foi et sur laquelle est basé une des Spécialités de Gestion — quatre ans d'études — de l'Éducation Nationale
et analysons la mot à mot : * « La mercatique est l'ensemble… ».
* «… des techniques et des actions… ».
* « … grâce auxquelles… ».
* « … une entreprise…».
* «… développe la vente… ».
* «… de ses produits et services…».
* « … du consommateur. »
La mercatique, si l'on suit cette définition, serait donc une boîte à outils de techniques et d'actions de vente, le cas échéant, intrusives, utilisables par des entreprises de produits tangibles de grande consommation.
Par ailleurs, une analyse de contenu des manuels de mercatique de terminale et de BTS des principaux éditeurs conduit à définir la mercatique comme une méthodologie simplifiée d'analyse et de gestion d'une situation et d'une problématique commerciale d'une entreprise de service, de production ou de distribution de très petite taille (TPE)
Le législateur n'a pas donné de liste formelle de cet ensemble. Mais on peut inférer des programmes qu'il comporte notamment :
Dans la typologie des marketings[10] la mercatique se positionne comme un marketing des services et produits de grande consommation excluant les services et produits industriels et le marketing business to business.
Au sein des marketings de grande consommation, la mercatique se positionne comme un marketing opérationnel de la demande.
Les grands domaines des 24 grands secteurs d'activité économiques
Le marché et les deux types de marketing auxquels se cantonne la mercatique :
Au sein des domaines 1 et 2, on doit distinguer quatre types de marketing :
Les quatre grands types de marketing de grande consommation
et, plus spécifiquement, comme un marketing opérationnel de la demande des services et des produits de grande consommation sur le marché français métropolitain et de leur distribution.
La mercatique correspond au terme francisé de « marketing ». « Mercatique » était à l'origine un mot inventé en 1970 par deux macro-économistes, Jean Fourastié et François Perroux[11]. Il ne s'est imposé ni dans le milieu des praticiens professionnels, ni auprès du grand public. Google.fr donne 448 000 résultats pour « Mercatique » et 1 900 000 000 — soit 4 000 fois plus — pour « Marketing ». Ceci oblige le plus souvent à faire suivre le terme mercatique de « marketing » entre parenthèses.
Les Espagnols ont « Mercadotecnia », les Italiens, « Mercatistica » et les Portugais « Mercadologia », mais, même si l'emploi en est parfois vivement recommandé comme chez les Espagnols par le DRAE, il n'est pas obligatoire et n'est pas assorti d'une définition.
En France, un texte, assorti d'une définition, qui en a rendu l'emploi obligatoire dans l'administration — et, donc, dans l'Éducation nationale — a conduit à la création d'une spécialité de gestion très éloignée du marketing actuel et de son évolution théorique et pratique.
Ce texte publié au Journal officiel du 2 mars 2010 a fait de « la mercatique » plus qu'un terme recommandé, une spécialité du champ des sciences de gestion. Seul équivalent officiel de « marketing » d’emploi obligatoire pour « les services de l’État et ses établissements publics », on la retrouve dans les programmes et les manuels scolaires de l'Éducation nationale pour les BTS de la spécialité mercatique et le baccalauréat STMG (Sciences et technologies du management et de la gestion)}[12],[13],[14] destiné à former des mercaticiens.
Un lexique spécifique de 27 termes[11]. Un extrait[15] avec entre parenthèses le nombre de résultats sur google.fr[16] qui donne une idée de l'acceptation du néologisme :
La démarche mercatique est une démarche managériale[18] qui consiste à partir de l’étude des besoins du consommateur et à adapter les différents éléments du plan de marchéage à ses besoins. Elle est traditionnellement opposée à une politique de l’offre qui consiste à partir du produit pour trouver ensuite les meilleurs façons « d’imposer » le produit aux consommateurs.
La plus simple correspond à peu près à celle du marketing basique de McCarthy (1960) :
Mais on trouve des démarches plus élaborées[19]:
A. Dimension stratégique
B. Dimension opérationnelle
Le programme est officiel. Voir[20] : ainsi que[21]
Le programme du bac STMG est structuré par « neuf grandes questions de gestion »[13] dont sont issus les sujets de bac (les exemples sont ceux du manuel disponible en ligne sous forme de spécimen de chez Hachette[22]) :
L'interdiction d'utiliser le mot « marketing » ou l'expression « marketing mix » , la délimitation de la spécialité par la définition et la formalisation rigoureuse du programme ont conduit les éditeurs à devoir concevoir des manuels respectant ces trois contraintes.
Pour résumer :
Une unité commerciale est un point de vente ou lieu de service comme un super-marché, une agence bancaire, une concession automobile, etc La mercatique intervient à plusieurs reprises dans leur développement
Sur le marché de l'emploi, la filière mercatique forme des « mercaticiens », capacité attestée par un brevet de technicien supérieur dont par exemple, celui de Management des Unités Commerciales[23]
Commercial
Commercial (métier)
Chef de rayon
Transport, logistique Négociateur immobilier