Cette espèce a été identifiée comme la plante modèle des Fabaceae puisque ces dernières présentent la capacité de former des nodosités racinaires capables de fixer l'azote atmosphérique.
Medicago truncatula est une espèce diploïde (2n = 2x = 16) et présente une grande synténie avec certaines espèces très cultivées comme le pois ou la luzerne. Son génome (sept fois plus petit que celui du pois) permet d'accéder rapidement aux séquences génomiques et de produire des mutants qui servent notamment pour l'identification du rôle fonctionnel des gènes. Tout ceci permet, également, de constituer rapidement des cartes génétiques et physiques qui sont un atout majeur dans la recherche génétique. Ces cartes permettent, entre autres, d'évaluer la synténie existant entre les espèces de Légumineuses afin d'identifier certains gènes chez ces autres espèces.
Importance scientifique
À ce jour, les trois domaines biologiques, qui ont été largement étudiés chez M. truncatula, sont la fixation symbiotique de l'azote, le développement des graines et la tolérance au stress abiotique, en raison de leurs impacts agronomiques importants[2].
Taxinomie
Synonymes
Medicago tribuloides Desr.
Medicago tentaculata Willd.
Medicago uncinata Willd.
Liste des sous-espèces et variétés
Selon Tropicos (27 juillet 2018)[3] (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) :
sous-espèces :
Medicago truncatula subsp. littoralis (Rohde ex Loisel.) Ponert
↑(en) Yun Kang, Minguye Li, Senjuti Sinharoy et Jerome Verdier, « A Snapshot of Functional Genetic Studies in Medicago truncatula », Frontiers in Plant Science, vol. 7, (ISSN1664-462X, DOI10.3389/fpls.2016.01175, lire en ligne, consulté le )