Ses habitants sont appelés les Mayrants et Mayrantes.
Géographie
Situation et description
Le territoire de la commune est situé dans la partie méridionale du département de l'Isère, au sud de l'agglomération grenobloise. Mayres-Savel est rattaché à la communauté de communes de la Matheysine.
Le plus grand alpage de France, à 1 769 m d'altitude, celui du Senépy avec ses 1000 bovins, se trouve sur le territoire de la commune[1].
Communes limitrophes
Limitrophes avec huit autres commune, le territoire de Mayres-Savel est bordé à l'est par un lac de barrage, formé par le torrent le Drac.
Mayres-Savel est séparé de Saint-Arey par un grand ravin. À la limite de Saint-Arey, mais sur la commune de Mayres, se trouve « La Demoiselle », une formation rocheuse particulière[2],[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 939 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Mure-radome », sur la commune de La Mure à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 8,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 948,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Hydrographie
La partie occidentale du territoire communal est bordé par le Drac, un affluent de l'Isère qu'il rejoint à Grenoble.
Voies de communication
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Urbanisme
Typologie
Au , Mayres-Savel est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (48,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), eaux continentales[Note 2] (8,2 %), terres arables (3,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits et écarts
Montagne de Senépi
Chardeau
Cléau
Chateaubois
Toponymie
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L'ancien pont sur le Drac fut abattu en 1720, ceci pour isoler le village et protéger de cette façon les habitants de la peste[1].
La commune de Savel a été engloutie sous les eaux du barrage de Monteynard-Avignonet en 1962. Pour en perpétuer le souvenir, son nom fut rattaché à celui de la commune voisine de Mayres par arrêté du , englobant ainsi les terrains non immergés de l'ancien territoire de Savel[1].
Politique et administration
Administration municipale
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Liste des maires
Liste des maires successifs de Mayres puis Mayres-Savel
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2021, la commune comptait 90 habitants[Note 3], en évolution de −24,37 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Chapelle du Souvenir, édifiée en 1961 par EDF[22] après la mise en eau du lac de Monteynard, qui engloutit l'ancienne chapelle de Savel[23], afin d'en conserver des objets religieux. Disparus lors d'un cambriolage en septembre 2024, ils furent retrouvés le mois suivant[24],[25]. Sur sa façade se trouve une grande image aérienne du hameau[26].
Patrimoine civil
Un lieu à ferrer les bœufs sur la place du village, appelé « travail ».
Ruines du château de Savel, du XIIe ou XIIIe siècle[27].
Source d'eau chaude en contrebas du village
Patrimoine naturel
Une source d'eau chaude se trouve dans la commune[1].
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Mayres-Savel possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN2-911148-66-5), p. 684.
Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe, Paris, Éditions Picard, , 207 p. (ISBN978-2-7084-0770-1).