Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En 1925, à Paris, Maurice Morel est incité à peindre par son ami Max Jacob, lequel organise sa première exposition[2]. Il est ordonné en 1934 et crée un atelier de peinture avec Jean Bazaine[2].
À la suite de son exposition personnelle à Barcelone en , l’abbé Morel répondit à un journaliste qui s’étonna qu’il fasse partie du courant le plus abstrait de son époque : « Non, le plus concret ! L’expression du concret peut se faire dans l’abstrait. Ma peinture est l’expression de ce qui ne peut se dire, l’expression de l’élévation, de la spiritualité, l’expression du mystère chrétien, plus généralement du mystère de la vie. Ma peinture, si elle est d’une certaine façon non figurative et abstraite, n’en est pas moins concrète, humaine, réelle. »[réf. nécessaire]
L’abbé Maurice Morel joua un rôle dès les années 1940 comme conférencier et critique[réf. nécessaire], défenseur des artistes de son époque. C’est par lui que l’Église s’ouvrit à l’art sacré non figuratif. Concernant l'artiste chrétien non figuratif, il écrit : « C’est donc essentiellement à l’oraison qu’il est appelé à concourir. […] C’est ce toucher intime et direct, ce sens du mystère, ce goût du sacré et de l’essentiel, cette contagion du recueillement et de la pureté que veut reprendre, dans un sanctuaire, envahi, hélas, par le vacarme et l’agitation de notre univers, un art qui n’a sans doute jamais été plus dégagé de l’accidentel et de l’éphémère, de la frivolité et de l’apparence. Il n’a cure que de purification, ne parle que de décrasser la sensibilité, d’ « organiser la sensation », de libérer l’esprit. C’est dire à quels besoins il répond dans la tornade que nous subissons[3]. »
C'est grâce à lui que l’art moderne pénétrera en 1973 au musée du Vatican[2].
Expositions
Paris, galerie Roque, 1963 (texte de Jean Lescure).