Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations du projet sport.
Le match du siècle est un surnom donné à plusieurs rencontres sportives. Le mot siècle référant généralement au XXe siècle. De très nombreuses fois cette expression est utilisée par la presse avant les matchs, mais rétrospectivement peu conservent ce surnom à l'issue de la rencontre.
Certains matchs néanmoins restent dans les annales, par leurs conséquences dans le monde sportif et par la postérité souvent au cinéma ou à la télévision.
Le , le français Georges Carpentier affronte l'américain Jack Dempsey dans ce qui est considéré comme le « combat du siècle ». Le match se déroule au Boyle's Thirty Acres à Jersey City devant plus de 80000 spectateurs. Dempsey finit par gagner à la fin du quatrième round.
Du au , a lieu, pendant le Championnat du monde d'échecs 1972, entre d’un côté l’américain Bobby Fischer et de l’autre le russe Boris Spassky dans un contexte de guerre froide. Après de nombreuses incertitudes sur la participation de Bobby Fischer, il décide de relever le défi et réussit à mettre fin à l’invincibilité russe aux échecs depuis 1948 sur le score de 12,5 - 8,5.
Équitation
Le , voit l'affrontement de deux chevaux de coursepur-sang américain, War Admiral vainqueur de la Triple couronne américaine et lauréat du titre de Cheval de l'année en 1937 et Seabiscuit, Cheval de l'année en 1938. Lors des années 30, les deux pur-sang écrasent la concurrence et deviennent populaire auprès du public américain alors frappé par la Grande Dépression. Chaque cheval est une vedette dans chaque moitié des États-Unis : sur la côte Atlantique pour War Admiral, sur la côte Pacifique pour Seabiscuit. Pendant un an les médias font pression pour désigner enfin qui des deux est le meilleur cheval américain. Seabiscuit, outsider, finit par l'emporter devant 40 000 spectateurs.
Le match Angleterre-Hongrie du est rapidement surnommé par la presse britannique « match of the century »[2]. L'équipe anglaise est dépassée par les qualités techniques des joueurs magyars et s'incline sur le score de 6-3[3]. Cette rencontre, première défaite à domicile de la sélection anglaise contre une équipe du continent, est considérée comme un tournant de l'histoire du football, car c'est la première fois que la sélection anglaise est battue au stade Wembley[4]. L'équipe d'Angleterre en voit son aura ternie dans le monde du football[réf. nécessaire]. Tactiquement, son WM pratiqué depuis les années 1920 s'est montré obsolète par rapport au 4-2-4 des Hongrois[5]. Pour toutes ces raisons, le match Angleterre-Hongrie de est encore aujourd'hui qualifié de « match du siècle ».
La demi-finale de la Coupe du monde de football de 1970 voit s'affronter l'équipe d'Italie contre celle de RFA. Les Italiens remportent le match et se qualifient pour la neuvième finale de la Coupe du monde. Ce match est considéré par beaucoup comme le plus grand match de l'histoire de la Coupe du monde, ce qui lui vaut le surnom de « match du siècle »[6].
La Série du siècle 1972 et non celle de 1974 car elle était jouée par l'association mondiale des joueurs sous le nom de "Canada". Elle opposa le Canada à l'URSS. Au terme de 7 matchs de légende, le Canada et l'URSS sont à 3 victoires à 3 victoires (il y a eu un match nul et il n'y avait pas de prolongations). Concrètement, celui qui gagnerait ce match remporterait la série qui opposait sur une glace les deux meilleures nations du hockey sur glace, les deux modes de vie mais surtout, les deux ennemis jurés. Le Canada gagna 6 à 5 le dernier match, avec un but de Paul Henderson à seulement 34 secondes de la fin. Il avait aussi marqué le but victorieux au 7ème match (victoire 4 à 3 pour le Canada).
Le , les Barbarians, une équipe composée de certains des meilleurs joueurs du monde, affronte la Nouvelle-Zélande la meilleure équipe du monde. Par l'intensité du jeu, les multiples relances à la main et les essais d'anthologies, ce match est resté dans l'histoire comme le match du siècle.
Le , le 40e Grand Prix de France voit s'affronter Ferrari et Maserati. L'intensité de la course lui vaudra le nom de « course du siècle » dans de nombreux journaux[7]. Moins de cinq secondes séparent les quatre premiers de l'épreuve.