Massimo Barone (né en 1942 à Rome) est un écrivain italien contemporain.
Biographie
Romancier et nouvelliste, Massimo Barone collabore aussi au supplément littéraire Via Po dirigé par Mauro Fabi de Conquiste del Lavoro. Il a encore écrit pour le théâtre dans les années 1980. Son dernier roman, Il console Stendhal, est basé sur la correspondance fictive entre l'écrivain français, consul à Civitavecchia de 1831 à 1841, et une dame romaine. L'ironie de l'auteur se mêle à celle de son illustre prédécesseur. Massimo Barone y donne en outre libre cours à son goût pour l'histoire, notamment antique, déjà présente dans ses autres livres, par le truchement de la passion de Stendhal pour l'archéologie.
Massimo Barone a pris part au livre dirigé par Carlo Bordini et Andrea di Consoli, Renault 4, scrittori a Roma prima della morte di Moro[1], recueil de témoignages d'écrivains sur les années 1970 en Italie. Dans son essai Quand la mémoire joue des tours, il rappelle la suite de coups d'état manqués perprétrés par l'extrême-droite italienne entre 1971 et 1974. Parmi les autres auteurs du livre, on citera, Renzo Paris et Beppe Sebaste, dont certains livres ont été traduits en français[2].
Œuvres
- Agricane, Marsilio editori, Roma, 1976.
- Parco Nemorense, Avagliano, Roma 2005.
- Ritorni e Altre Storie, Roma, Ilisso, 2006.
- Il console Stendhal, Roma, Avagliano, 2008.[1]
- « Scherzi della memoria », in Renault 4, scrittori a Roma prima della morte di Moro, Roma Avagliano, 2007. Texte paru en français sur La Revue des ressources
Notes et références
Liens externes