Marius Engalière, issu d'une famille d'artisans, montre dès son plus jeune âge des dispositions pour le dessin. Il suit les cours d'Augustin Aubert à l'école gratuite de dessin de Marseille et se forme dans l'atelier du décorateur Bertrand. Vers 1845, il va à Paris où il est accueilli par Cicéri, un habile décorateur[1]. Il est ensuite mobilisé et incorporé dans un régiment d'artillerie à Toulouse. Sitôt démobilisé, il réalise sa première exposition à Toulouse en 1850. Il se fait une réputation méritée et, après avoir réalisé quelques économies, il part en Espagne dans les provinces les plus reculées, explorant les sites les plus pittoresques et sauvages. Ce voyage lui inspire plusieurs œuvres qu'il expose aux Salons de Paris de 1853 à 1857. Il part ensuite en Italie, en Algérie et au Proche-Orient. De retour à Paris il meurt brutalement d'une apoplexie foudroyante le [2].
Vue Générale de Grenade prise sur la route de Malaga, huile sur toile, 45 × 64 cm, ce tableau est la réplique en format plus réduit de celui du musée des beaux-arts de Marseille[2].
Plusieurs fresques murales dans l'ancienne église des Carmes (maintenant chapelle de l'hôpital de Bagnères-de-Bigorre) représentant l'annonciation et le don du scapulaire à Saint Simon Stock (signé et daté 1856)
Musée Salies : Ville d'Orient, gouache (21 × 40 cm)
↑ a et bJean-Roger Soubiran, André Alauzen, André Bourde, Marie-Claude Homet, Marie-Christine Gloton, Pierre Lesage et al. (préf. François Trucy, Pierre Perruchio et Édouard Pommier), La peinture en Provence dans les collections du musée de Toulon du XVIIe au début du XXe siècle, Toulon, Musée de Toulon, , 360 p., 32 × 23,5 cm (ISBN2-905076-09-7), p. 195