La duchesse, née Marguerite du Palatinat, fille du roi des Romains et électeur palatin Robert Ier du Saint-Empire, lasse des infidélités de son époux, se retira à Marienfloss en 1419 pour y mener une vie pieuse et charitable loin des intrigues de la cour de Nancy où son mari entretenait sa jolie maitresse et ses enfants illégitimes. Le chartreux Adolphe d'Essen fut le chapelain de la duchesse et lui apporta son soutien dans la propagation de la pratique du Rosaire. Le duc mourut en 1431 non sans avoir été sermonné par une de ses sujettes, une certaine Jeanne d'Arc qui voulait guerroyer en France. Sa fille Isabelle de Lorraine lui succéda. La duchesse se rapprocha de sa famille et s'installa alors à Einville-au-Jard où elle fonda un hôpital. Elle s'éteignit à Einville-au-Jard en 1434.
Après la translation des chartreux dans le village voisin de Rettel, en 1433, une collégiale de neuf chanoines fut installée à Marienfloss par René d'Anjou, époux de la duchesse Isabelle Ire de Lorraine, fille de Charles II et de Marguerite de Bavière et confirmée par une bulle du pape Eugène IV de 1446. Cette collégiale fut ruinée par les Suédois en 1635, et Marienfloss resta la propriété des chartreux de Rettel.
Au XIXe siècle, il n'y subsistait plus qu'un moulin . Concernant celui-ci, il faisait partie de la commune de Montenach avant 1811[1].