Elle naît à Agugliano le 10 juillet 1861. Alors qu'elle est encore jeune, son père abandonne la famille ; sa mère s'installe en 1866 chez son frère à Este dans la province de Padoue ; par la suite, elle la confie aux canossiennes de Venise pour terminer ses études supérieures. À 17 ans et diplômée, Elle ressent le désir de se consacrer à Dieu et à l'éducation des jeunes filles[1].
Elle se rapproche de la spiritualité des Servites de Marie et elle passe une courte période parmi les Servantes de Marie de Galeazza. Elle se rend ensuite avec sa mère à Vidor où vient de se créer une nouvelle communauté vouée à l'enseignement mais les deux femmes se rendent vite compte de la précarité de la nouvelle fondation[2].
Voulant toujours suivre la spiritualité des Servites, Élise, sa mère et deux autres compagnes font leur profession religieuse le 12 juillet 1900 dans le Tiers-Ordre des Servites de Marie, avec le consentement du curé et de l'évêque. En 1902, Élise ouvre une maison à Adria pour les orphelins. La congrégation des Servantes de Marie est reconnue le 31 mars 1903 par l'évêque d'Adria et agrégée à l'ordre des Serviteurs de Marie le 19 janvier 1910[3]. Élise insère la réparation mariale dans la spiritualité de la congrégation, promue à Rovigo par Marie Dolores Inglese. Le 8 décembre 1913, les sœurs prennent donc le nom de Servantes de Marie Réparatrices[4].
Élise répond avec dévouement aux diverses demandes de l'Église comme l'accueil des mères célibataires, le service infirmier à domicile et dans les hôpitaux. En 1921, elle envoie ses sœurs au Brésil et obtient l'approbation pontificale le 24 mars 1931[3]. Dans les dernières années de sa vie, elle souffre de néphrite hémorragique et meurt à Rovigo le 1er décembre 1935[2].
↑ a et b(it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. VIII, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 1367-1370