Après l’arrestation de Hans et Sophie Scholl et de Christoph Probst, Hans Leipelt et Marie-Luise Jahn reprennent la publication et la distribution de tracts, et collectent de l'argent pour aider la veuve de Kurt Huber. En , ils sont arrêtés par la Gestapo. Hans Leipelt est exécuté, tandis qu'elle est condamnée à douze ans de prison par le Volksgerichtshof en 1944[1]. Sa peine, relativement clémente semble due au fait que son ami Hans Leipelt ait pris toute la responsabilité sur lui[2]. Elle est alors âgée de 26 ans.
Marie-Luise Jahn est libérée le 19 avril 1945 du pénitencier d'Aichach[2].
En 1987, elle est l'une des membres fondateurs de la Weiße Rose Stiftung, qui commémore le souvenir du groupe[3].
Littérature
(de) Gunther Staudacher, Margaretha Rothe und die Hamburger Weiße Rose – Sichtweisen ihres Umfelds, Balingen 2022 (ISBN978-3-7549-4365-6)
Filmographie
Le film documentaire Die Widerständigen „also machen wir das weiter… de Katrin Seybold(de) et Ula Stöckl donne la parole aux derniers et denières survivantes de la résistance allemande, parmi lesquelles Marie-Luise Jahn[2].