Il fait scandale en 24 en défenestrant son épouse. Aussitôt, il prétend qu'elle s'est suicidée. L'affaire est immédiatement rapportée à l'empereurTibère, qui vient inspecter la chambre à coucher de la victime. Un examen soigné des lieux lui permet de constater les traces d'une résistance opposée aux efforts pour précipiter Apronia. Il instruit l'affaire et la transmet au Sénat pour jugement. Mais M. Plautius Silvanus s'évite le déshonneur d'un procès et d'une condamnation grâce à Urgulania, sa grand-mère, qui lui fait parvenir un poignard. Avec cette arme, l'inculpé s'ouvre les veines[1].
Bibliographie
Christian Settipani, Continuité gentilice et Continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale, Linacre College, Oxford University, coll. « Prosopographica & Genealogica », , 597 p. (ISBN1-900934-02-7)
Notes et références
↑Robert Turcan, Tibère, Paris, Société d'édition Les Belles Lettres, , p. 153.