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Le travail photographique de Marco Barbon est représenté par la Galerie Clémentine de la Féronnière (Paris) et par la Galerie 127 (Marrakech)[2].
Biographie
Jeunesse et formation
Marco Barbon grandit à Rome dans les années 1970. Il obtient un Doctorat en Esthétique en 2008, avec une thèse intitulée Chronotopies. Pour une esthétique du temps photographique, sous la direction de Danièle Cohn[1],[3].
Carrière artistique (2005-2024)
Depuis 2005 Marco Barbon développe une pratique artistique mêlant photographies, textes, vidéo et installations.
Asmara Dream (2006-2008) est un ensemble de 80 photographies couleur, réalisées avec un Polaroïd SLR 690 dans la ville d’Asmara, la capitale de l’Érythrée. La série se compose surtout de paysages urbains et de photographies d’architecture, mais aussi de détails d’intérieur et de quelques portraits[4]. Asmara Dream donnera lieu à un livre du même titre, paru pour la première fois en 2009 aux éditions Filigranes et réédité en 2016, par Maison CF[5].
En 2007, Marco Barbon réalise une autre série de photographies au polaroid, intitulée Cronotopie. Elle donnera lieu, en 2010, à un livre aux Éditions Trans Photographic Press, avec un texte du poète, écrivain et critique d’art Alain Jouffroy[6].
En 2010, Marco Barbon réalise, en utilisant un stock de polaroïds périmées, une série de photographies intitulée Casablanca. En février 2012, la journaliste Brigitte Ollier publiera, dans « Libération », un article sur la série Casablanca[7]. L’année suivante, une monographie aux éditions Filigranes réunira l’ensemble des photographies de ce travail, avec un texte de l’écrivaine marocaine Souad Bahéchar[8].
En 2011, Marco Barbon achève Les pas perdus, une série de 31 photographies réalisées avec un smartphone dans les terrains vagues qui juxtaposent l’ancienne zone internationale du port de Tanger[9],[10]. La série Les pas perdus sera exposée en 2015 à la galerie « Le Magasin de jouets » à Arles, et donnera lieu à un livre du même titre paru aux éditions Poursuite en 2014[11].
La série El Bahr (2011-2014) est constituée d'un ensemble de 20 tirages photographiques grand format[10]. El Bahr donnera lieu à un livre aux éditions Filigranes, avec des textes de Marco Barbon et du philosophe Denis de Casabianca[12]. En 2017, ce travail sera exposé intégralement au festival de photographie internationale « Jaipur Photo » en Inde[13].
Entre 2013 et 2017, Marco Barbon travaille à un ensemble de 45 photographies réalisé à Tanger, intitulé The Interzone. Comme dans d’autres de ses travaux, The interzone questionne la tension, présente aussi bien dans la ville qu’au sein de l’image photographique, entre le réel et l’imaginaire, le document et la fiction[14]. The interzone a fait l’objet d’un livre aux éditions Maison CF, accompagné d’un texte
de l’écrivain et théoricien de l’art Jean-Christophe Bailly[15].
Entre 2019 et 2020, Marco Barbon réalise une série de photographies argentiques documentant, quelques jours avant leur destruction, les bâtiments de la maison d’arrêt historique des Baumettes à Marseille. Cette série sera publiée dans le magazine M du Monde accompagnée d’un texte de Gilles Rof[16].
Activité de direction artistique et autres projets
En 2012, Marco Barbon fonde à Marseille « Le Percolateur », une plateforme consacrée à la formation et à la diffusion de la création photographique dans les pays du bassin méditerranéen. Dans le cadre des activités de cette association, il conçoit, avec Yann Tostain, Des rives, un cycle de rencontres internationales autour de la photographie contemporaine. En 2018 et 2019, il assure la programmation et la direction artistique des deux premières éditions de ce cycle[17].
Monographies
The Interzone, Maison CF, 2017 (texte de Jean-Christophe Bailly)
El Bahr, Filigranes, 2016 (texte de Denis de Casabianca)
Asmara, Editions Be-Pôles (collection « Portraits de villes »), Paris, 2014 (texte de
↑(en) Sophie Wright, « The endless conversation between travel and photography is the subject of a festival held on the streets of India 'Pink City' exploring the notion of wanderlust », British journal of photography, , p. 18
↑Kader Bengriba, « Marco Barbon : Tanger façon "Cinecitta" », Courrier de l'Atlas, no 121, , page 79
↑Marco Barbon, The interzone: Tanger, 2013-2017, Clémentine de La Féronnière, (ISBN979-10-96575-04-6)
↑Gilles Rof, « Les fantômes de la prison des Baumettes », Portfolio dans M - Le magazine du Monde, no 549, (lire en ligne)