De 1942 à 1944, Marlien contribue à la création des dépôts d’armes parachutés à différentes reprises.
Il prépare l’organisation et la formation du camp Didier en collaboration avec Vallin, mais aussi la prise de pouvoir et l’installation des Comités de libération du secteur.
Son directeur chez Cotelle le dénonce pour ses activités à la police de Vichy. Après quelques jours de prison, il est relâché faute de preuves suffisantes. Ayant repris ses activités clandestines, il est nommé responsable des Mouvements unis de la Résistance de l'ensemble du 4ème secteur[5] par Alban Vistel.
Arrêté au total à trois reprises par la Gestapo et la milice en 1943 et 1944, il parvient à s’échapper. Nommé chef politique du district, il est volontaire pour toutes les missions et couvre la retraite des Forces françaises de l'intérieur enfermés à la ferme Radisson, permettant ainsi le dégagement des troupes et assurant la retraite du PC dans les bois de Faramans.
Il est arrêté par les Allemands peu après la jonction entre le corps américain du colonel Murphy[6] et les FFI, desquels dépendaient le camp Didier lors de la bataille de Meximieux. Il est fusillé à Faramans, en compagnie de Vittoz[7], le lendemain de son 46e anniversaire[3].
Hommages
Il obtint la mention « Mort pour la France » et la Croix de guerre 1939-1945 ainsi que la Médaille de la Résistance à titre posthume. Il fut homologué
au grade de capitaine des Forces françaises combattantes (FFC), des Forces françaises de l'intérieur (FFI).
L'école de Faramans (Ain), commune où fut abattu Marcel Julien, porte depuis le 1er juillet 2023 le nom de "Marlien", nom de résistant de Marcel Julien.
↑Victor Fol et René-Charles Rudigoz, La bataille de Meximieux: 1er septembre 1944; victoire alliée? Victoire allemande?, Horvath, (ISBN978-2-7171-0710-4)