Marcel Julien

Marcel Julien
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 46 ans)
FaramansVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Marcel Marius Julien
Pseudonyme
MarlienVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Autres informations
Membre de
Grade militaire
Conflit
Distinctions
Plaque commémorative

Marcel Julien dit Marlien[1], né le à Lyon et mort fusillé par les Allemands le au lieu-dit Le Vessu à Faramans, est un résistant français, principal créateur et organisateur du camp Didier[2].

Le résistant

Né en 1898 à Lyon[3], Marcel Marius Julien habite à Sathonay-Camp en 1940. Il est alors inspecteur des ventes aux établissements Cotelle qui

fabriquent de l’eau de Javel à Rillieux-la-Pape[4].

De 1942 à 1944, Marlien contribue à la création des dépôts d’armes parachutés à différentes reprises.

Il prépare l’organisation et la formation du camp Didier en collaboration avec Vallin, mais aussi la prise de pouvoir et l’installation des Comités de libération du secteur.

Son directeur chez Cotelle le dénonce pour ses activités à la police de Vichy. Après quelques jours de prison, il est relâché faute de preuves suffisantes. Ayant repris ses activités clandestines, il est nommé responsable des Mouvements unis de la Résistance de l'ensemble du 4ème secteur[5] par Alban Vistel.

Arrêté au total à trois reprises par la Gestapo et la milice en 1943 et 1944, il parvient à s’échapper. Nommé chef politique du district, il est volontaire pour toutes les missions et couvre la retraite des Forces françaises de l'intérieur enfermés à la ferme Radisson, permettant ainsi le dégagement des troupes et assurant la retraite du PC dans les bois de Faramans.

Il est arrêté par les Allemands peu après la jonction entre le corps américain du colonel Murphy[6] et les FFI, desquels dépendaient le camp Didier lors de la bataille de Meximieux. Il est fusillé à Faramans, en compagnie de Vittoz[7], le lendemain de son 46e anniversaire[3].

Hommages

Plaque sur la tombe de Robert Julien : « Les résistants du 4e secteur & le comité de libération de Sathonay-Rillieux à leur chef et ami Marcel Julien ».
Rue du Capitaine Julien à Rillieux-la-Pape.

Il obtint la mention « Mort pour la France » et la Croix de guerre 1939-1945 ainsi que la Médaille de la Résistance à titre posthume. Il fut homologué

au grade de capitaine des Forces françaises combattantes (FFC), des Forces françaises de l'intérieur (FFI).

  • L'école de Faramans (Ain), commune où fut abattu Marcel Julien, porte depuis le 1er juillet 2023 le nom de "Marlien", nom de résistant de Marcel Julien.
  • Il y a une « rue Marlien » à Caluire-et-Cuire et une « rue du Capitaine-Julien » à Rillieux-la-Pape.
  • Une stèle à Faramans lui rend hommage, ainsi qu'à René Vittoz. Il y a également une petite croix dressée sur le lieu précis de son exécution.
  • Son nom figure également sur une stèle commémorative à Mionnay, ainsi que sur les monuments aux morts de Caluire-et-Cuire et Rillieux-la-Pape.

Notes et références

  1. Basse 1976, p. 253.
  2. Basse 1976, p. 188.
  3. a et b « Marcel Marius Julien », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  4. Marcel Ruby, La Contre Résistance à Lyon: 1940-1944, Hermès, coll. « Les Hommes et les lettres Histoire », (ISBN 978-2-85934-091-9)
  5. « Les fusillés de Faramans - Commune de Faramans (Ain) », sur www.commune-faramans.fr (consulté le )
  6. Basse 1976, p. 186.
  7. Victor Fol et René-Charles Rudigoz, La bataille de Meximieux: 1er septembre 1944; victoire alliée? Victoire allemande?, Horvath, (ISBN 978-2-7171-0710-4)

Bibliographie

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Martin et Jo Basse, Histoire de Caluire-et-Cuire, Lyon, Fot, , 281 p.

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