Il fait la campagne du Maroc où il sera blessé le durant le combat de Bab-Bou Ansara et où il obtient sa première citation :
« Au combat de Grasta, a fait preuve d'initiative, d'entrain, de bravoure en en se portant sous un feu très violent avec son peloton en renfort d'un escadron de spahis très vivement engagé dans un combat et en délogeant à la baïonnette l'ennemi qui venait d'arriver sur une position importante. »
Le lieutenant Pellet est plusieurs fois blessé : le , d'un éclat d'obus à l'aine devant le village de Lassigny ; le , par une balle à la tête au cours d'une patrouille de reconnaissance à Canny-sur-Matz ; le , d'un éclat d'obus au genou droit.
Il est cité :
« Son capitaine ayant été blessé, a pris sous le feu le commandement de sa compagnie et l'a menée à l'attaque. A fait preuve d'une grande bravoure en enlevant la première ligne de tranchées ennemies. Il s'est heurté ensuite à une ligne très fortement organisée sous bois qu'il a attaquée avec la même énergie et ne s'est replié par ordre qu'en raison des pertes subies. »
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Promu capitaine le , il passe au 54e RIC. À cette époque, il se lie d’amitié avec le commandant Oswald Bjerring, futur résistant[5]. Chef de bataillon à titre temporaire le , il combat dans l'armée d'Orient.
Entre-deux guerres
Il se marie à Avignon, le avec Denise Marie Autard (1891-1962)[6].
Le général Pellet reprend en juin 1946 la direction des Affaires militaires au ministère de la France d'outre-mer. Le , il est promu général de corps d'armée. De juin à décembre 1947, Pellet est commandant en chef interarmées des forces françaises à Madagascar[7]. Il mate dans le sang l'insurrection de nationalistes malgaches. Entre quinze et vingt mille révoltés sont tués. Les militaires français perdent 350 soldats dans les opérations[8]. Le , il est remplacé par le général Garbay.
Chevalier de la Légion d’honneur depuis , il est élevé à la dignité de grand officier de l'ordre le [9].
↑« Première bataille de la Marne », dans Historique du régiment d'infanterie coloniale du Maroc (1914-1930) : 1er régiment de France, 88 p. (BNFbpt6k64524209, lire en ligne), p. 14.