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Marc Tarabella naît en 1963 d'une mère agricultrice et d'un père ouvrier carrier, originaire de Seravezza en Toscane (Italie). Depuis sa naissance, il vit à Anthisnes, commune rurale de 4 000 habitants située dans le Condroz liégeois.
Débuts en politique
Marc Tarabella s'engage en politique lorsqu'il est étudiant en sociologie à l'université de Liège notamment en contribuant à la remise sur pied du mouvement des étudiants socialistes. Une fois diplomé en 1986, il travaille successivement dans les cabinets ministériels de Guy Coëme (1988) et de Bernard Anselme (1988-1990) avant de rejoindre une institution publique de crédit, la CGER (qui intègrera par la suite Fortis puis BNP Paribas Fortis), où il s'engage dans le syndicalisme.
Premiers mandats
En 1988, il est élu conseiller communal de la commune d'Anthisnes sur la liste de l'opposition PS. Lors des élections communales suivantes, en 1994, le PS anthisnois grâce à une liste d'ouverture, obtient la majorité et Marc Tarabella devient bourgmestre à l'âge de 31 ans. Il conserve son siège aux élections suivantes de 2000 et 2006.
Le , Marc Tarabella est élu député européen avec près de 32 000 voix de préférence. Il quitte alors son emploi à la banque pour se consacrer pleinement à son engagement politique, à la commune d'Anthisnes et à sa fonction parlementaire européen, où la Protection des Consommateurs et l'Agriculture sont ses principaux centres d'intérêt.
En , Marc Tarabella quitte son mandat de député européen pour devenir ministre wallon de la Formation et ministre communautaire de la Jeunesse et de l'Enseignement de Promotion sociale.
Législature européenne 2009-2014
Il redevient député européen le avec 50 993 voix de préférence et il retrouve les commissions parlementaires de l'agriculture et du développement rural et du marché intérieur et de la protection des consommateurs. Il devient un des rares hommes à siéger au sein de la commission des Droits de la Femme et de l’Égalité des Genres[2].
En 2010, une large majorité de députés vote en faveur de son rapport sur l'égalité entre les hommes et les femmes[3]reconnaissant notamment le droit de toutes les femmes à disposer de leurs corps via un accès aisé à la contraception et à l'avortement[réf. nécessaire].
En 2011, il est désigné rapporteur pour la directive marché public au sein de la commission marché intérieur et protection des consommateurs. Ce rapport destiné à réformer en profondeur l'attribution des marchés publics tout en simplifiant leur accès notamment pour les PME et en introduisant des clauses sociales sera voté au Parlement européen avec une large majorité en 2014.
Au même moment, il est nommé rapporteur pour avis de la commission agriculture dans le dossier de l'étiquetage des denrées alimentaires. Il prône l'obligation de la mention de la provenance des viandes ainsi que de l'ingrédient majoritaire dans les aliments transformés.
En 2014, il est réélu pour un troisième mandat au Parlement européen avec 85 828 voix de préférence. Il devient chef de la délégation socialiste belge et retrouve les commissions parlementaires dans lesquelles il siégeait au mandat précédent.
Il est à l'initiative de la création de l'Intergroupe Sport dont le but est de mettre les thématiques liées au sport au centre de l'agenda politique européen. Il devient, avec le député espagnol Santiago Fisas, le co-président de cet intergroupe qui verra le jour en .
Il fait partie des premières personnalités politiques[réf. nécessaire] à critiquer l'attribution de la coupe du monde 2022 au Qatar. Il dénonce notamment les conditions de travail des ouvriers migrants (népalais pour la plupart) ainsi que les soupçons de corruption planant autour de cette coupe du monde.
Le , le « rapport Tarabella »[4] faisant une nouvelle fois l'état des lieux de l'égalité entre les hommes et les femmes et se focalisant davantage sur les thèmes de la pauvreté et de l'emploi des femmes est voté au sein de l'hémicycle de Strasbourg[5].
Au sein de la commission marché intérieur et protection des consommateurs, il est désigné rapporteur pour avis dans le dossier Big Data dans lequel il se positionne notamment pour la protection des données personnelles des utilisateurs. Il se positionne également en faveur de la suppression totale des frais roaming et encourage la neutralité du net.
Actuellement[Quand ?], Marc Tarabella s’intéresse à la consommation de lait, fruits et légumes au sein des écoles primaires. Cette mesure est destinée à lutter contre l'obésité infantile ainsi qu'à favoriser les producteurs locaux.
Après avoir été réélu bourgmestre de la commune d'Anthisnes en , Marc Tarabella est désigné pour remplacer Paul Magnette au Parlement européen, entamant ainsi son quatrième mandat européen.
Le , il annonce rejoindre, en parallèle de son engagement au sein du PS, le parti politique italien Articolo Uno[7].
En , son nom est cité dans le cadre d'une opération de lutte contre la corruption menée par l'Office central pour la répression de la corruption, et impliquant des personnalités politiques européennes susceptibles d'avoir reçu de l'argent du Qatar. Le bureau des assistants de Marc Tarabella est mis sous scellés et son domicile perquisitionné[8],[9]. Pour la durée de l'enquête, le Parti socialiste belge suspend Marc Tarabella de sa qualité de membre du PS[10]. L'eurodéputé belge est également suspendu du groupe des Socialistes et Démocrates (S&D) du Parlement européen, alors que la principale suspecte, la Grecque Éva Kaïlí, perd sa fonction de vice-présidente de l'assemblée, à la suite d'un vote des députés de Strasbourg[11],[12].
L'homme politique italien, Pier Antonio Panzeri interpellé avec 600 000 euros en liquide dans son appartement, aurait reconnu partiellement son implication dans cette affaire mais dénonce Marc Tarabella « comme bénéficiaire des cadeaux venant du Qatar ». Ce dernier nie toute influence et tout cadeau reçu venant de cet État[13].