1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour :
Supporter de l'Olympique lyonnais, il affirme notamment en 2021 rêver de jouer dans le club de Lyon[6].
Carrière en club
Formation puis débuts au Portugal
Formé à l'ESTAC de Troyes, sa ville d'adoption, M'Bala Nzola fait alors figure d'un jeune prometteur, courtisé par plusieurs écuries en France ou ailleurs, à l'image de Crystal Palace[3].
En recherche d'un nouveau défi à la suite de cette expérience en amateur au Portugal, c'est en Italie que son agent, Didier Pingisi, essaye de lancer sa jeune carrière. Ses premiers essais avec des clubs comme le Perugia, l'US Cremonese ou le Casertana FC, n'aboutissent néanmoins à rien de concret[3].
C'est ainsi au Virtus Francavilla Calcio que finit par signer Nzola, un club des Pouilles qui vient d'être promu en Serie C[3],[7]. C'est avec ce club qu'il fait réellement ses premiers pas dans le professionnalisme, sous l'égide de Antonio Calabro, son entraineur, qui lui permet de développer sa palette technique, notamment apprenant au gaucher à utiliser sa frape du pied droit[3].
Auteur d'une saison remarquable[10] — ponctuée par 13 buts — avec le club de Francavilla Fontana, qui parvient même à se qualifier pour les barrages d'acessions à la Serie B, il attire l'attention de club de Serie A comme le Genoa, le Torino FC, Parma ou surtout la Fiorentina[11],[12]. Mais lors des huitièmes de finale de ces barrages, Nzola — joueur jusqu'ici sans le moindre problème de discipline — prend un double carton jaune et se voit suspendu pour huit journées. Ce match perdu, ce sont ainsi aussi les rêves d'accéder à l'élite italienne du jeune français qui sont reportés[3],[13].
Passage à Carpi puis confirmation à Trapani
Il suit néanmoins son entraineur Calabro au Carpi FC en Serie B, mais sans connaitre le même succès que la saison précédente. Il est ainsi prêté à Trapani la saison suivante, en troisième division, où il s'épanouira à nouveau, sous les ordres cette fois de Vincenzo Italiano[3] ; son prêt disposant d'une option automatique en cas de promotion[14].
De fait avec Trapani, il se révèle determinant une première fois en phase à élimination directe, marquant un but en finale du barrage d'accessions à la Serie B contre Piacenza[4].
La saison suivante — malgré quelques nouveaux problèmes disciplinaires[12] et des insultes racistes à son encontre à Crémone[13] — il brille encore en deuxième division, notamment lors d'un match gagné 2-4 à La Spezia, où son ancien entraineur Italiano a entre-temps migré. Le directeur du Spezia CalcioGuido Angelozzi fera ainsi tout pour faire venir le joueur dans son club, où il arrivera finalement en prêt lors de la trêve hivernale, avec une option d'achat[3],[15].
Accès au plus haut niveau avec La Spezia
Nzola joue un rôle central dans la montée historique du Spezia Calcio en Serie A, marquant en demi-finale des play-offs contre le Chievo, alors que le club de La Spezia n'a jamais connu l'élite italienne en 124 ans d'existence[4].
Lors de l'inter-saison, alors que Spezia doit encore valider son transfert définitif, Nzola en profite pour effectuer un stage en Belgique avec Nicolas Anelka, que Doug Pingisi — frère de Didier qui cogère leur agence sportive — avait assisté quand il était joueur[4],[3]. Entre-temps, le club de Trapani, relégué en Serie C, a fait faillite et c'est finalement dans un transfert libre qu'il rejoint définitivement La Spezia[13],[16].
En Serie A il ouvre son compteur avec un doublé contre Benevento le [3] — auteur d'une performance aussi remarquable par son activité que sa finition à Bénévent[13], et qui lui vaut d'intégrer l'équipe type des français du weekend de L'Équipe[17]. Après avoir ouvert son compteur lors de ce match, Nzola enchaine les buts : à Noël il reste sur 7 buts en 8 journées, étant sur cette période le meilleur marqueur de l'élite italienne[18].
En , il porte son compteur à 9 buts, s'imposant comme le buteur de son équipe, dont il a alors marqué 39% des réalisations, une importance dans les scores de son équipe qui n'est dépassé en Serie A que par Cristiano Ronaldo, João Pedro et Ciro Immobile[19].
Mais après un mercato hivernal où il attire déjà les convoitise[20] — Fulham entre autres semble avoir proposé une somme de 12 millions d'euros pour le transfert du joueur[21],[22],[23],[24] — Nzola va connaitre une deuxième partie de saison plus compliquée. Blessé à plusieurs reprises, manquant quasiment deux mois en début d'année, il ne parvient pas à retrouver la même réussite qu'en début de saison, bien qu'il garde une place importante au sein d'une équipe ligure qui lutte pour son maintien[25],[26].
Carrière en sélection
Vierge de toute sélection avec les équipes de France, le pays où il a grandi, Nzola est toutefois évoqué comme un potentiel international avec l'Équipe d'Angola, pays de ses parents, dont la sélection à l'automne 2020 par Pedro Gonçalves n'est retardée que par des délais administratifs[3],[5].
Avant-centre de formation, il obtient également une forte polyvalence sous l'influence de Francesco Baldini lors de son passage à Trapani, devenant capable d'évoluer au poste d'ailier, notamment à droite, où il s'illustrera lors de l'accession à la Serie A avec Spezia[3].
Buteur qui n'a jamais connu de saison particulièrement prolifique, Nzola fait figure d'attaquant aux capacités athlétiques notoires, toujours généreux dans l'effort[2],[12],[15],[30], qui par son parcours en progression constante fait preuve d'une volonté farouche de s'améliorer pour atteindre son plus haut niveau[3].
Citant Karim Benzema comme référence absolue, Nzola est notamment comparé à George Weah à ses débuts, pour sa puissance, sa vitesse et sons sens du sacrifice pour le collectif[10],[12],[31],[32].
Du fait de son rapport privilégié avec Anelka, ce dernier lui a permis de développer certains aspects de son jeu comme son toucher de balle face au but ainsi que les aptitudes mentales nécessaires pour un finisseur[4],[3].
↑ a et b(it) Francesco Oddi, « Finale playoff: da Gyasi a Nzola, gli (altri) talenti da seguire in Spezia-Frosinone », La Gazzetta dello Sport, (lire en ligne, consulté le )
↑(it) Gianluca Tinfena, « "Da bimbo scappavo per andare a giocare Il mio sogno? Vestire la maglia dell’Angola" », La Nazione, (lire en ligne, consulté le )
↑(it) Alessandro De Pietro, « Chievo, altra pista d’attacco L’ultima seduzione è Nzola », L'Arena, Società Editrice Athesis, (lire en ligne, consulté le )
↑(it) Alessio Alaimo, « ...con Nzola », sur tuttomercatoweb.com, (consulté le )