Léon Compère était cordonnier à Saint-Pierre en Martinique. Il résidait au pied du morne Abel, dans une maison située à l'angle du boulevard et de la rue de la Fontaine[2].
Il est présenté comme le descendant d'un condamné, déporté depuis la France métropolitaine. Selon les témoignages, il était soit européen, soit métis[3].
Voyant depuis plusieurs jours les fumerolles s'échapper de la montagne Pelée, il se réfugie dans un sous-sol de son échoppe de cordonnier, place Bertin à Saint-Pierre. S'il survit, il est néanmoins brûlé aux bras, aux jambes et à la poitrine[2].