Candidat aux élections municipales de 2020 dans la commune d'Orcenais (250 habitants), Loïc Kervran est élu dès le premier tour[4].
Membre de la commission de la défense nationale et des forces armées et de la délégation parlementaire au Renseignement, il est co-auteur d'un rapport d'évaluation de la loi de 2015 sur le Renseignement[5]. Il est co-rapporteur de la loi du 30 juillet 2021, relative à la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement[6],[7],[8].
En décembre 2020, il quitte le parti En Marche et le groupe LREM à l'Assemblée nationale, pour rejoindre le groupe Agir ensemble[9],[10]. S'il déclare rester « fidèle » à Emmanuel Macron, il regrette que le parti présidentiel se « referme sur lui même » et se trouve « dans l’incapacité à parler à ceux ayant des engagements politiques différents »[11]. La réaction d'une partie de ses collègues du groupe LREM à l'assassinat de Samuel Paty et à l'affaire Avenir Lycéen impliquant le ministre Jean-Michel Blanquer aurait contribué à motiver son départ[11].
Il est également le suppléant d'Emmanuel Riotte, maire (LR) de Saint-Amand-Montrond, réélu conseiller départemental du Cher avec Clarisse Duluc, maire d'Orval, lors du second tour du scrutin départemental de juin 2021 avec 76,77 % de suffrages exprimés[12].