Elle questionne la production africaine dans une perspective décoloniale[3]. Elle travaille sur les utopies socialistes panafricaines et soviétiques. Elle explore des modalités de narration, d'archivages et de réécritures. Son travail se situe entre la biographie et l’autofiction. Elle pratique le collage, à partir d'images, de plans, de tracés et des archives personnelles ou familiales. Elle utilise les images à l'état brut, sans les sourcer et sans texte explicatif. Elle conçoit des films à partir de ses collages comme des films muets[1].
Dans Aesthetics of the Antrum de 2014, elle regroupe 80 collages qu'elle a réalisés entre 2009 et 2014. Le film est une suite d'images fixes. Dans A Secret Song de 2021, elle propose une étude critique sur l'Algérie, fait d'espoirs et de violences, à partir de plans fixes[1].
Dans Voix publiques, réalisé en 2018, pour la biennale de Dakar, elle diffuses des textes poétiques en wolof, français, créole, anglais, russe, arabe, pour promouvoir la littérature poétique panafricaine avec les voix du continent africain et de sa diaspora[4].