Non hostile personnellement aux idées de la Réforme mais surtout incapable de résister à Jeanne d'Albret après sa conversion au calvinisme en 1560, il autorise les prêches dans sa cathédrale de Lescar d'un pasteur Arnaud-Guillaume de Barbaste et d'un Jacobin défroqué nommé Henrico. Il fait partie des évêques français « tombés dans l'hérésie ou favorisant d'autres hérétiques » contre lesquels le pape Pie IV demande par la bulle pontificale du aux inquisiteur généraux de mettre en œuvre des procédures. Ils sont d'ailleurs déclarés déchus par Pie V le pour ne pas s'être présentés à Rome. Poussé par la reine en 1567, il accepte de faire célébrer le culte en français et envisage peut-être même de se marier ce qui incite le clergé du diocèse à déposer une requête contre lui aux États de Béarn mais il meurt le et le siège épiscopal reste vacant pendant trois ans pendant que l'ordonnance du bannit la religion catholique du Béarn.
Notes et références
Voir aussi
Sources
Hugues Du Tems, Le clergé de France, ou tableau historique et chronologique des archevêques, Paris, Évêché de Lescar,