Volontaire pour le front de l'est en janvier 1944, il combat à partir de février au sein de l'escadrille Normandie-Niemen puis succède à Pierre Pouyade à sa tête en décembre. Il termine la guerre avec seize victoires officielles et quatre probables.
Il est nommé inspecteur général de l'Armée de l'air en 1964.
Il intègre Saint-Cyr en 1931 et s'engage dans l'aviation en 1933. Il obtient son brevet de pilote le . D'abord affecté dans l'aviation de reconnaissance, il demande à être intégré dans la chasse en 1938.
Le , le général de Gaulle lui confère le grade de lieutenant-colonel et, le suivant, le colonel Delfino rejoint la terre française en compagnie des pilotes du "Normandie-Niemen", à bord des quarante "Yak 3" du groupe offerts par Staline en témoignage de reconnaissance. Le colonel Delfino termine la guerre avec 20 victoires aériennes dont 16 homologuées.
En 1964, il est nommé Inspecteur Général de l'Armée de l'air et est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur le [3].
Le général Delfino meurt des suites d'une rupture d’anévrisme, le à l'âge de 56 ans. Il avait 4 500 heures de vol à son actif. Il repose dans le cimetière de Caucade à Nice.
À Nice, un boulevard porte le nom de « Boulevard du général Delfino » ainsi que le jardin Normandie-Niemen où est abrité une stèle représentant son buste ;
Michel Wattel et Béatrice Wattel (préf. André Damien), Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers, Paris, Archives et Culture, , 701 p. (ISBN978-2-35077-135-9), p. 142.