Le , il est élu député suppléant d'Indre-et-Loire à la Convention nationale, avec 157 voix sur 233 votants. Le 5 vendémiaire de l'an III (), il est admis à siéger en remplacement de Jacques Louis Dupont, démissionnaire.
Durant son court mandat, il se fait surtout remarquer par sa proposition d'abolir la peine de mort, qu'il soumet le 30 nivôse an III (). Les thermidoriens, qui dominaient alors l'Assemblée, considèrent cette proposition comme jacobine et donc suspecte, ce qui entraîne son rejet immédiat.
En 1815, il fait sa réapparition sur la scène politique en étant réélu par l'Indre-et-Loire à la Chambre des Cent-Jours, par 62 voix sur 92 votants. Il ne s'y fait pas remarquer et rentre dans la vie privée lorsque l'assemblée se sépare.
Alphonse de Beauchamp, Biographie moderne, ou, Galerie historique, civile, militaire, politique et judiciaire, Paris, Alexis Eymery et Delaunay, 1816, tome I