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Les débuts à Nancy
En , Marcel Leroy, syndicaliste, qui a déjà eu des activités de résistance en liaison avec le Front national, fonde le journal Lorraine, qui se réfère explicitement à la France combattante à partir d'. Le journal est repéré par la police dès .
L'extension en Franche-Comté et les contacts avec la France libre
En Franche-Comté Le mouvement prend un caractère plus activiste, organisant plusieurs parachutages et créant des groupes de sabotage dans la Haute-Saône et dans le Territoire de Belfort ; ces groupes opèrent à partir de principalement sur les lignes de chemin de fer et les télécommunications ; parmi leurs opérations importantes, se trouvent le déraillement de Noidans-le-Ferroux (Haute-Saône) en [1] et le sabotage des presses d'Alsthom à Belfort, usine qui à l'époque travaille pour l'armement.
Des arrestations ont lieu à partir de . Fin juin, les imprimeurs du journal sont arrêtés, puis Marcel Leroy le (il meurt à Dora l'année suivante). René Fallas le supplée et relance le journal à partir de la région parisienne (Alfortville). Le , ses parents sont arrêtés, et une vingtaine de membres le 27. Une nouvelle série d'arrestations a lieu le . Une dizaine de personnes sont fusillées en .
En , René Fallas représente le mouvement à l’Assemblée consultative, dont il est le plus jeune membre (22 ans).
Membres
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Marcel Leroy (né en 1904, mort le au camp de concentration de Dora), instituteur, syndicaliste (SNI), démocrate-chrétien. Fin 1941, il diffuse le journal du Front national La Lorraine libre, puis crée le journal Lorraine ; arrêté le [2]
René Fallas : né le à Giraumont (Meurthe-et-Moselle), il fait ses études secondaires au lycée Poincaré et à la faculté des sciences de Nancy, obtenant la licence ès sciences en . Il s’engage dans la Résistance aux côtés de Marcel Leroy avant la création du journal[3]; récemment, il a écrit la préface du livre (contesté) de Gérard ChauvyAubrac Lyon 1943 (1997)
Henri Chaignot : président du CDL du Territoire de Belfort en 1944-1945 ; radical, proche de Pierre Dreyfus-Schmidt, maire de Belfort ; en 1945-1946, Chaignot et le secrétaire fédéral de la SFIOPaul Rassinier, aussi membre du CDL, sont en conflit ouvert, à propos de leur comportement respectif pendant la guerre
Henri Dugois
Gabrielle Géhant : de Belfort ; elle quitte la SFIO à la suite des attaques antisémites de Rassinier contre Pierre Dreyfus-Schmidt au cours de la campagne électorale de novembre 1946
René Fallas, Souviens-toi 1944, Besançon, 1994, avec un Extrait sur le site Amitiés de la Résistance
Pierre Bertin[7], Résistance en Haute-Saône, Langres, Éditions Dominique Guéniot, 1990
Notices
« René Fallas », dans Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français (le « Maitron »), 1940-1968, volume 5, p. 124 (cf. début de l'article en ligne)
Ouvrages historiques
Laurent Pardieu, "Lorraine", journal clandestin de la zone interdite 1942-1944, mémoire de maîtrise, Université de Nancy, 1991
Marie-Antoinette Vacelet, Le Territoire de Belfort dans la tourmente 1939-1944, Archives départementales, 1993 (réédition : Cêtre, 2004, 2005)
François Marcot, La Franche-Comté sous l'Occupation, Besançon, Éditions Cêtre, 1985
François Marcot, Les Voix de la Résistance en Franche-Comté, Besançon, Éditions Cêtre, 1989
Nicolas Hobam, Quatre années de lutte clandestine en Lorraine : historique du mouvement lorraine, Nancy Berger-Levrault, 1946
↑Cf. Site Amitiés de la Résistance. Par la suite, communiste, puis sympathisant socialiste, puis dirigeant du PSA puis du PSU (jusqu'en 1963) ; longtemps professeur au lycée Faidherbe de Lille, il appartient aux organes dirigeants du SNES et de la FEN (tendance UID).