Lorenzo Bini Smaghi est le descendant d'une famille noble de Toscane, et entre autres, il est apparenté à Robert Bellarmin. Lorenzo Bini Smaghi est le fils d'un ingénieur. À 6 ans, il vit en Tunisie où son père travaille sur des digues[3].
De 2001 à 2005, Lorenzo Bini Smaghi est président de SACE, une société italienne spécialisée dans les assurances et les services financiers[4].
BCE
Lorenzo Bini Smaghi rejoint la Banque centrale européenne en .
Le , Lorenzo Bini Smaghi annonce qu'il quittera la BCE « avant la fin de l'année » alors que son mandat prend fin en 2013. Sa sortie de la BCE est issue d'un arrangement entre Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi de le remplacer à ce poste par Mario Draghi[5]. Le même jour, Berlusconi l'évoque comme possible candidat au poste de gouverneur de la Banque d'Italie, pour succéder à Mario Draghi[6]. Pourtant, peu de temps avant la fin du mois d', c'est un autre dirigeant de la banque centrale italienne, Ignazio Visco, qui est choisi pour succéder à Mario Draghi, ce qui provoque l'irritation du gouvernement français qui perd ainsi la possibilité de nommer immédiatement un Français dans le directoire de la BCE[7]. Le , il annonce sa prochaine démission, sans doute en liaison avec la démission de Silvio Berlusconi devenue certaine le même jour et effective le 12.
En , il est nommé administrateur indépendant de la Société générale, avec un titre de second vice-président[3]. Le , il prend la présidence de la Société générale[2]. Il travaille en tandem avec Frédéric Oudéa, ancien président qui reste directeur général[9].
Il est le premier dirigeant non-français à la tête de la Société générale[10].
Autres fonctions
Président non exécutif du fournisseur italien de gaz naturel Snam[9]