313 : le rhéteur chrétien Lactance est appelé par Constantin à la cour de Trèves pour assurer l'éducation de son fils Crispus[1].
Vers 325 : en Perse, un synode réunit par Shapur II fixe le texte de l’Avesta, perdu depuis la conquête d’Alexandre et reconstitué à partir de traditions orales[2].
Vers 354-363 : le grammairien romain Donat (Aelius Donatus), selon le témoignage de son élève Jérôme de Stridon, enseigne comme grammaticus à Rome. Il écrit un peu avant 350 l’Ars grammatica (L’art de la grammaire) ou Ars Donati, publié en deux volumes, l’Ars major et l’Ars minor. Le second, écrit pour de jeunes élèves, est si largement utilisé au Moyen Âge que le nom de Donat devient synonyme de grammaire ou de manuel scolaire des classes élémentaires. Il écrit également des commentaires sur Virgile et sur Térence[4].
: dans un discours devant le Sénat, Thémistios mentionne un grand atelier de copie subventionné par l’État, organisé dans la bibliothèque du Palais de Constantinople[5].
314-315 : Lactance rédige De mortibus persecutorum, qui fustige les auteurs des persécutions[1].
Vers 320 : De Mysteriis Aegyptiorum (Les Mystères d'Égypte), « Réponse d'Abammon à la Lettre de Porphyre à Anébon », traité de Jamblique sur la théurgie et l'occultisme[18].
343-347 : De errore profanarum religionum (L'erreur des religions païennes) de Julius Firmicus Maternus, adressé aux empereurs Constance II et Constant pour leur rappeler leur devoir de détruire le paganisme[24].
Entre 366 et 384 : Commentaires sur les épîtres de saint Paul et Questions sur l'Ancien et le Nouveau Testament, écrits anonymes rédigés sous le pape Damase, longtemps attribués à Ambroise de Milan (Ambrosiaster)[26].
Vers 371 : le poète latin Ausone évoque un voyage sur le Rhin et la Moselle dans son œuvre La Moselle[17].
↑Catherine Vincent, Identités pèlerines : actes du colloque de Rouen, 15-16 mai 2002, Publication Univ Rouen Havre, (présentation en ligne)
↑Louis Holtz, Donat et la tradition de l'enseignement grammatical. : Étude sur l'Ars Donati et sa diffusion (IVe-IXe siècle) et édition critique, Paris, CNRS Editions, (présentation en ligne)
↑Nicolas Cavuoto-Denis, « La fortune de Macrobe à la Renaissance (1/2) », L'information philologique, (présentation en ligne)
↑Clarisse Lauras, Les Arméniens à Saint-Étienne : une escale dans un parcours migratoire ?, Université de Saint-Étienne, (ISBN9782862724201, présentation en ligne)
↑ ab et cJoseph-Rhéal Laurin, Orientations maîtresses des apologistes chrétiens de 270 à 361, Gregorian&Biblical BookShop, , 487 p. (ISBN978-88-7652-039-6, présentation en ligne), p. 190, 152
↑Richard Goulet, Dictionnaire des philosophes antiques, vol. 5, Editions du Centre national de la recherche scientifique, (ISBN9782271073358, présentation en ligne)
↑Jean-Marc Vivenza, Martinès de Pasqually et Jean-Baptiste Willermoz : Vie, doctrine et pratiques théurgiques de l'Ordre des Chevaliers Maçons, Le Mercure Dauphinois, (ISBN9782356622808, présentation en ligne)
↑Mathieu Richard Auguste Henrion, Histoire ecclésiastique : depuis la création jusqu'au pontificat de Pie IX, vol. 13, J.-P. Migne, (présentation en ligne)
↑Jean-Louis Maier, Le dossier du donatisme : De Julien l'apostat à Saint Jean Damascène, (361-750), vol. 2, Akademie-Verlag, (ISBN9783050003160, présentation en ligne)
↑Bernard Grillet, « Jean Chrysostome et le traité Sur la virginité », Bulletin de l'Association Guillaume Budé : Lettres d'humanité, no 25, , p. 458-464 (lire en ligne).
↑Emmanuel Soler, Le sacré et le salut à Antioche au IVe siècle apr. J.-C. : Pratiques festives et comportements religieux dans le processus de christianisation de la cité, Presses de l’Ifpo, (ISBN9782351592922, présentation en ligne)
↑Glaire, La Sainte Bible en latin et en français, vol. 1, Paris, Saintin, (présentation en ligne)
↑Eunape de Sardes (trad. Richard Goulet), Vies de philosophes et de sophistes, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Collection des Universités de France », , XXI + 993 p. (ISBN978-2-251-00592-8, présentation en ligne).
Deux tomes en un volume : T. 1, Introduction et prosopographie, 595 p.; T. 2, Édition critique, traduction française, notes et index, xix + 381 p.
↑Richard Goulet, Dictionnaire des philosophes antiques : Babélyca d'Argos à Dyscolius, vol. 2, Editions du Centre national de la recherche scientifique, (ISBN9782271051950, présentation en ligne)
↑Martine Pelletier, Patrick Snyder, Extases et interdits : Quand les religions s’intéressent à la sexualité, Novalis (ISBN9782896887972, présentation en ligne)