Les vice-rois de Sicile étaient les régents du gouvernement du royaume de Sicile à la place des rois espagnols qui acquirent le titre de roi de Sicile de 1412 à 1759 .
En 1806, Ferdinand III de Sicile abolit la fonction et établit à sa place celles de lieutenant et de capitaine général.
Les vice-roi et lieutenants étaient nommés par le pouvoir royal ; les présidents du royaume, choisis par les précédents, gouvernaient en leur absence[1].
À la fin de la guerre de Succession d'Espagne, la Sicile a été cédée au duché de Savoie (sous le règne de Victor-Amédée II) par les traités d'Utrecht[2].
En 1720, lors de la paix de La Haye, Philippe V d'Espagne a signé le traité de Quadruple Alliance de 1718, dans lequel il est convenu que Victor Amédée de Savoie cède la Sicile à l'empereur Charles VI, recevant en compensation la Sardaigne[3].
En 1734-1735, durant la guerre de Succession de Pologne, les troupes espagnoles ont mis en déroute celles du Saint-Empire romain germanique. Elles ont occupé militairement l'île et placé sur le trône le duc de Parme Charles de Bourbon; l'Empire reconnait en 1738 par le traité de Vienne[4] la cession à celui-ci des royaumes de Naples et Sicile.
En 1816, la Sicile et Naples se sont unis, formant le royaume des Deux-Siciles.