Cet article documente les objets astronomiques les plus éloignés découverts et validés en fonction de différentes méthodes.
Les distances aux objets éloignés, autres que ceux des galaxies proches, sont presque toujours déduites en mesurant le décalage vers le rouge cosmologique (z) de leur lumière. De par leur nature, les objets très éloignés ont tendance à être très faibles, et ces déterminations de distance sont difficiles et sujettes à des erreurs. Une distinction importante est de savoir si la distance est déterminée par spectroscopie ou en utilisant une technique photométrique. La première est généralement à la fois plus précise et plus fiable, en ce sens que les décalages vers le rouge photométriques sont plus susceptibles d'être erronés en raison d'une confusion avec des sources de décalage vers le rouge plus faibles qui ont des spectres inhabituels. Pour cette raison, un décalage vers le rouge spectroscopique est classiquement considéré comme étant nécessaire pour que la distance d'un objet soit considérée comme définitivement connue, alors que des décalages vers le rouge déterminés par photométrie identifient des sources très éloignées « candidates ». Ici, cette distinction est indiquée par un indice "p" pour les décalages vers le rouge photométriques.
En date de 2012, il existait une cinquantaine d'objets célestes possédant un décalage vers le rouge de 8 et plus, et une centaine de candidats avec un z = 7 basés sur des décalages vers le rouge photométriques tirés du champ ultra-profond de Hubble (XDF)[23]. Ces objets ne sont pas tous listés ci-dessous.