Voici une liste de mines situées au Zimbabwe, triée par type de production.
Le Zimbabwe dispose d'un sous-sol riche en de nombreuses matières premières. Pour certaines d'entre elles, il fait partie des premiers producteurs mondiaux.
En 2012, le Zimbabwe était le 5e producteur mondial de chrome avec une production de 600 000 t[1] (premier producteur : l'Afrique du Sud avec 11 millions de tonnes[1]).
Il était également en 2013 le 3e producteur mondial de platine avec 400 000 ozt[2], c'est-à-dire environ 12 tonnes, derrière la Russie (780 000 ozt) et l'Afrique du Sud (4 120 000 ozt[2]), 4e producteur mondial de palladium avec une production de 310 000 ozt[2] (le premier producteur étant la Russie avec 2 700 000 ozt[2]), 3e producteur mondial de rhodium avec une production de 33 000 ozt[2], derrière l'Afrique du Sud (574 000 ozt) et la Russie (85 000 ozt)[2].
En 2013, le Zimbabwe était 4e producteur mondial de diamants de joaillerie avec 11 millions de carats[2], c'est-à-dire environ 18 tonnes, le premier producteur, le Congo, en produisant deux fois plus[2].
Le Zimbabwe dispose également d'importantes réserves de charbon, plusieurs dizaines de milliards de tonnes. Parmi les mines exploitées, l'une des plus connues est celle de Hwange, dans laquelle a eu lieu en 1972 un grave accident qui a fait 426 morts[3].
Le Zimbabwe dispose de huit grandes réserves de guano, parmi lesquelles les Grottes Mabura (en) dans le Midlands[4]. La capacité totale de production annuelle sur l'ensemble du pays pourrait être de 120 000 t[4]. Il s'agit de cavernes dans lesquelles se sont accumulés au fil du temps des excréments de chauve-souris que la teneur en phosphore et en azote rend intéressant pour l'agriculture en tant que fertilisant[5].
Le Zimbabwe était en 2017 le 5e producteur mondial de lithium avec 1 000 t extraites (le premier producteur étant l'Australie avec 18 700 t[6]).
Le sous-sol du Zimbabwe donne également du fer, de l'or, de l'étain et de l'amiante.
L'or est exploité au Zimbabwe depuis le XIIe siècle au moyen de mines à ciel ouvert et de galeries peu productives fournissant vraisemblablement moins de un gramme d'or par jour aux marchands étrangers, notamment arabes, au prix d'efforts importants[8]. Les mines actuelles exploitent pour beaucoup les mêmes filons qu'à l'époque médiévale[8].