Le décret impérial du [1] valide la convention du accordant concession d'un Chemin de fer de Montluçon à Moulins, avec embranchement sur Bezenais. Les bénéficiaires en sont Messieurs de Bourbon-Busset (Comte), Donon, Jacques Palotte et de Seraincourt (Comte). Le [2] les statuts de la Compagnie du chemin de fer de Montluçon à Moulins sont approuvés. Le un traité est signé avec la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France pour la cession de la concession, il est approuvé par une convention confirmée par le décret impérial du [3].
Par ailleurs, les vélorails du Bourbonnais circulent depuis 2008 sur 5 km de voie ferrée au départ de la gare de Noyant-d'Allier.
La fermeture de la section de ligne comprise entre les PK 341,481 et 408,179 est prononcée par le conseil d'administration de SNCF Réseau le [6].
Infrastructures
Ouvrages d'art
Le principal ouvrage d'art de la ligne est le pont métallique de Moulins, appelé par les Moulinois le pont noir ou le pont de fer, en poutres rivetées. Long de 316,5 mètres, il permet le franchissement de l'Allier par la ligne avant la gare de Moulins. Le tablier métallique long de 252 m fut construit par l'entreprise J.F. Cail & Cie en 1858 ; il est l'un des premiers ponts importants de ce type édifiés en France.
À la suite de la fermeture du tronçon sur lequel il est situé, cet ouvrage a été transformé en voie verte, inaugurée en 2021[7]. Il reste cependant propriété de la SNCF.
Desserte
Tronçon de Montluçon à Commentry
Dans l’ensemble, le tracé de la voie ne permet pas des vitesses élevées, comprises entre 70 et 105 km/h, avec quelques ralentissements à 40 km/h. Les circulations sont de type voyageur (TER Auvergne-Rhône-Alpes reliant Montluçon à Commentry et à Clermont-Ferrand) et fret, avec une moyenne de 25 trains par jour.
Lors de certaines réunions de comités de lignes (régionaux ou départementaux), la réouverture de ce tronçon de ligne a été évoquée[réf. souhaitée], notamment dans le cadre du projet de liaison Paris - Orléans - Clermont par LGV. Cependant, l'état général du réseau secondaire auvergnat étant médiocre voire mauvais, celle-ci n'est pas prioritaire.
La section de Souvigny à Moulins était utilisée par une entreprise exploitant la carrière de Meillers, qui acheminait du quartz jusqu'à la gare de Souvigny, mais le mauvais état de la ligne nécessitait une rénovation, inscrite dans le volet fret du Plan rail Auvergne (signé entre RFF, l'État et la région Auvergne). Les travaux, menés par une filiale de droit privé de la SNCF, ont été arrêtés en 2014 faute de budget suffisant[9].
Notes et références
↑Annales des ponts et chaussées : Mémoires et documents relatif à l'art des constructions et au service de l'ingénieur, no 24, partie 2, A. Dumas, 1854, p. 712 (lire en ligne, consulté le 3 octobre 2010).
↑François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : 1858-1863, , p. 89.
↑Bulletin des lois, v. 7, imprimerie Royale, 1856, p. 99 (lire en ligne, consulté le 4 octobre 2010).
↑A. de Laveleye, Histoire financière des chemins de fer français, Lacroix et Baudry, (lire en ligne), p. 52.
↑André Touret, Destins d'Allier : Population et économie, Éditions Créer, , p. 75 (extrait en ligne, consulté le 3 octobre 2010).