Il est traduit en français par Robert Pépin et publié en 2003. Il constitue un des romans les plus connus du pionnier du polar sud-africain[2]. Dans ce thriller, l'auteur réunit l'histoire et la politique, à savoir celles de l'Afrique du Sud en Angola[3].
Résumé
Zatopek 'Zet' van Heerden est un détective privé. Il est chargé par l'avocate Hope Beneke de retrouver en moins de 7 jours un testament léguant à la veuve Wilna van As la fortune de son mari Johannes Jacobus Smit, un riche antiquaire torturé à leur domicile et assassiné après l'ouverture de son coffre-fort[4].
L'intrigue se déroule de manière alternée entre les chapitres écrits à la troisième personne et décrivant la délicate enquête, et ceux écrits à la première personne et détaillant l'histoire de la vie personnelle de Zet van Heerden. Ce dernier s'apparente à un redresseur de torts qui nous fait comprendre que nul ne détient une unique vérité, et que la cohabitation avec d'anciens ennemis est difficile[5].
Dans un dialogue entre Zet (van Heerden) et Hope (Beneke), une phrase résume les oscillations entre bien et mal dans lesquelles le héros promène culpabilité et expiation :
« Ma mère est une artiste. Ces tableaux sont d'elle, reprit-il en lui montrant le mur. Ce sont de magnifiques créations. Elle regarde le monde et le rend plus beau sur ses toiles. Pour moi, c'est la façon qu'elle a trouvée de se distancier du mal que nous avons tous en nous. »
— Deon Meyer, en page 211 de l'édition française[1]
↑(en) Bill Phillips, « South african crime fiction: an illuminating window on the rainbow nation », dans Ana Cristina Mendes et Cristina Baptista, Reviewing Imperial Conflicts, Cambridge Scholars Publishing, , 60-70 p. (ISBN978-1-4438-5879-3, lire en ligne)