Les trois directeurs de la revue sont mentionnés au sommaire, dont Hanot avec la présentation d'une étude dithyrambique sur André Suarès[6]. Dans son numéro unique publié en , Blaise Cendrars écrit plusieurs textes en français et en allemand sous plusieurs pseudonymes : Jack Lee, Diogène et… Blaise Cendrars puisqu'il est né Frédéric Sauser[7]. Elle contient par ailleurs deux bois de Maurice Nalewo[5]. Ce numéro est si rare qu'il ne figure même pas à la BnF[réf. souhaitée].
Les épreuves d'un numéro 2 qui ne paraîtra pas sont conservées dans le Fonds Blaise Cendrars des Archives littéraires suisses à Berne[réf. souhaitée].
C'est comme hors série des Hommes nouveaux que Cendrars a publié son premier poème écrit à New York en 1912 : Les Pâques[8],[9],[10], qui deviendra Les Pâques à New York en 1919.
La page de couverture des Hommes nouveaux mentionne curieusement « série 3, n°1 »[11] et il est précisé à l'intérieur : « 1re série : Paris 1910. / 2e série : Vienne + Munich 1911./ Cette 3e série : Paris 1912, paraît en français et allemand »[5],[12].
Jack Lee [B. Cendrars], Anarchismüs und schönheit (p. 12),
Diogène [B. Cendrars], Le Tonneau (p. 16).
Postérité
Le , une journée d'études est organisée par l'Université Paris-Nanterre et l'Association Internationale Blaise Cendrars, dont les actes sont publiés en pour le centenaire de la revue[14].
Bibliographie et sources
Myriam Boucharenc (dir) et Maurice Poccachard, Cendrars et les revues (1910-1930), Feuille de routes (Bulletin assoc. Blaise Cendrars), n°50, juin 2012, « Les Hommes Nouveaux, centenaire d’une revue unique », p. 49-56 - Actes de la journée d’études du « Cendrars et les revues » organisée par l'Université Paris Nanterre et l'Association Internationale Blaise Cendrars[14].
René Bianco, Répertoire des périodiques anarchistes de langue française : un siècle de presse anarchiste d’expression française, 1880-1983, Thèse de doctorat, Université d’Aix-Marseille, 1987[15].
Guillaume Bousquières, Les Hommes Nouveaux (1912), Revues-littéraires.com[13].
Notes et références
Notes
↑« Avec Emile Szittya, jeune écrivain anarchiste d’origine hongroise, et Blaise Cendrars, ils lancèrent Les Hommes nouveaux, présentée comme une « revue libre franco-allemande », dont ne parut qu’un seul numéro toujours en 1912. Elle était domiciliée 4 rue de Savoie (Paris VIe). Les trois directeurs figuraient au sommaire, Hanot pour une étude très élogieuse sur André Suarès que Cendrars, bien plus tard, dans des entretiens radiophoniques, a semblé revendiquer. On a pu mettre en doute l’existence de ce Marius Hanot et le considérer comme un pseudonyme passager de Cendrars, qui est coutumier du fait. Mais un brouillon de lettre manuscrite de Cendrars à Hanot, retrouvé dans les archives du poète, est de nature à confirmer son existence. », Jean Maitron, Claude Pennetier, Marius Hanot, Dictionnaire des anarchistes, « Le Maitron », 2014. [lire en ligne].
↑ ab et cRené Bianco, Répertoire des périodiques anarchistes de langue française : un siècle de presse anarchiste d’expression française, 1880-1983, Thèse de doctorat, Université d’Aix-Marseille, 1987, Les Hommes nouveaux, revue libre franco-allemande.