Yenkel fuit son shtetl de Rakvomir et les pogroms de la Russie tsariste pour s'installer en France. Il souhaite plus que tout devenir Français même si un jour il est confronté à une manifestation antisémite. Sa femme et sa fille, son frère Moishe et ses parents ne tardent pas à le rejoindre. Il crée son entreprise de confection de casquettes dans le Pletzl à Paris. Son fils, Simon, naît français, obtient son certificat d'étude, ouvre une boutique et épouse une Française, Jacqueline. Pendant l'occupation allemande la famille de Yenkel doit se cacher. Yenkel se retire dans le village de sa belle-fille, Virelay, qu'il considère comme le sien. Comme les eaux de la Seine, les origines de ses petits-enfants et arrières petits-enfants (franciliennes et catholiques, russes et juives) se sont mêlées.
Le village de la famille de Jacqueline, Virelay est inspirée de La Frette-sur-Seine et d'Herblay. Plusieurs scènes ont été tournées à La Frette-sur-Seine. La séquence du mariage et du pogrom à Rakvomir a été tournée à Kaysersberg en Alsace.