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À la suite de la destruction non autorisée d'un avion de chasse volé, deux pilotes sont engagés comme mercenaires pour le compte d'une agence française clandestine pour tenter de retrouver leurs galons.
Résumé détaillé
Lors du salon aéronautique de Farnborough au Royaume-Uni, un avion de chasse français, un faux prototype de Mirage 2000-10, disparaît, volé par des terroristes, alors qu'il est en pleine démonstration aérienne. Deux pilotes de chasse en patrouille, les capitaines Marchelli et Valois, sont immédiatement lancés à la poursuite du Mirage 2000. Le Mirage hostile est retrouvé quelques minutes plus tard en mer du nord, caché sous un Airbus A340. Agressif avec Valois, le pilote de l'avion volé se met en position de combat et tire son missile ; Marchelli l'abat très vite en tir canon, faisant exploser le chasseur adverse, pour protéger son équipier.
À l’issue de cet affrontement, les deux pilotes sont convoqués à Paris par le général de l’armée de l’air. Ils y rencontrent "Bertrand" et Maëlle Coste, qui dirigent l’Escadre des Missions Spéciales (EMS). Ils leur révèlent que le vol du Mirage était une opération qu’il avaient orchestré et que le pilote était un allié, le commandant Barth.
Lors de l’enquête de l’EMS, Maëlle va supposer que le pilote du 2000 abbatu n’était pas Barth mais un autre pilote, car Barth avait reçu l’ordre de cesser l’exercice en cas d’interception. Or, le pilote restait agressif et a même tenté d’abbatre Valois, avant d’être lui même détruit. La Cinémitrailleuse de Marchelli confirme que le Mirage hostile a tenté d’abbatre Valois. Seulement, il a été détruit avant que le missile ait le temps de partir. Bertrand décide de faire effacer la fumée du missile pour que Marchelli et Valois soient radiés et viennent ainsi piloter dans son Escadre.
Marchelli, dans le but de défendre au mieux ses positions, montre à Maëlle Coste, le stress et la tension d'un combat aérien en lui reconstituant la poursuite en vol avec la complicité de Valois. Elle lui révèle que des terroristes ont pénétré les plus hautes sphères gouvernementales et qu'elle doit agir durement pour les démasquer.
La commission d'enquête, se basant sur un enregistrement vidéo falsifié de la cinémitrailleuse de Marchelli, radie ce dernier du corp de l’armée de l’air. Valois démissionne par solidarité. Les deux amis se retrouvent à piloter des avions à hélice, car aucune compagnie aérienne civile ne veut les embaucher, malgré leur talent indéniable de pilote(c’est en fait une manigance de Bertrand pour les amener à travailler pour l’EMS). Ils sont bien nostalgiques de l'époque où ils pouvaient piloter un avion à réaction. Marchelli se sent coupable, car la commission l’a convaincu qu’il a assassiné un pilote allié et non hostile. Valois, ne pouvant tolérer qu'une telle situation perdure, contacte Maëlle Coste. Marchelli accepte de lui parler ; elle le convainc d'entrer dans l’EMS. Elle lui promet que lui et Vallois seront réintégrés dans l’armée dès que la mission serait finie.
Leur mission consiste à accomplir le plus rapidement possible un vol entre la France et la région surnommé "Corne de l'Afrique". Marchelli et Vallois seront accompagnés du commandant Kass et d’ "I-pod". Kass et Marchelli piloteront un Mirage 2000D (biplace) et Vallois et "I-pod" des Mirage 2000C. Pendant le voyage au-dessus de l'Afrique, leurs avions ne sont pas ravitaillés, les pilotes du tanker ayant été assassinés sur la base aérienne de Djibouti, les obligeant à se poser sur une base de fortune contrôlée par des mercenaires travaillant pour le compte de terroristes. L'un des pilotes, "I-pod" ,est tué et Kass kidnappée. Prisonniers, Marchelli et Valois parviennent à s'échapper à bord d'un Mirage 2000D, alors qu'un autre Mirage 2000C est convoyé vers une destination inconnue, le deuxième 2000C étant détruit par Marchelli lors de leur fuite. À l'issue de l'enquête, les deux officiers sont finalement réintégrés dans l'Armée de l'air et l'état-major leur présente ses excuses pour cette manipulation.
Pendant le défilé militaire du 14 juillet, moment fort d'un important sommet international, Valois et Marchelli spéculent que le Mirage 2000 perdu se trouve près de Paris, et s'envolent l'intercepter. Il s'avère que Kass, alliée des terroristes, pilote le 2000 volé en Afrique, veut détruire l'avion ravitailleur afin de le faire s'écraser sur la capitale avec sa provision de carburant, ce qui tuerait bon nombre de chef d’état et autre personnes haut-placées. Marchelli parvient à dévier Kass d'un coup d'aile juste avant le tir. Kass, pour ne pas être arrêtée s’éjecte. Marchelli abat le 2000 sans pilote au-dessus d'une zone inhabitée. Les deux pilotes mettent ainsi fin à l'attaque terroriste visant Paris et les notables rassemblés dans le cadre d'une rencontre internationale.
Fiche technique
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Titre original et québécois : Les Chevaliers du ciel
Sociétés de distribution[5] : Pathé Distribution (France) ; 3L Filmverleih (Allemagne) ; Alternative Films (Belgique) ; Equinoxe Films (Québec) ; Pathé Films AG (Suisse romande)
Gérard Pirès est un fanatique de vol, et possède d'ailleurs plusieurs brevets de pilote[15]. Les producteurs et Pirès, après avoir lu des bandes dessinées publiées un peu partout sur la planète, décident de se baser sur les aventures de deux pilotes de chasse fictifs français : Tanguy et Laverdure, bande dessinée scénarisée par Jean-Michel Charlier et dessinée par Albert Uderzo puis par Jijé.
Lors de la préparation, Pirès et le scénariste réalisent que le projet n'est pas viable dans sa forme initiale : les problèmes géopolitiques ont changé et la part donnée aux femmes est trop mince. C'est pourquoi ils décident d'adapter très librement les aventures de la bande dessinée[16].
Attribution des rôles
Pirès souhaite diriger des acteurs à même de comprendre le jargon des pilotes de chasse. Il choisit Benoît Magimel, habitué des films d'aventures avec mécaniques. Comme coéquipier, il choisit Clovis Cornillac, plus costaud que Magimel, tout en ayant un visage moins tranché au couteau.
Pour assurer le réalisme des scènes, trois acteurs ont accès à la technologie française en matière de simulateur de vol (simulateur de vol Dassault Aviation à Istres) : Magimel, Cornillac et Alice Taglioni. Le ministère de la Défense a dû déroger au secret militaire pour autoriser cet accès[17]. L'Armée de l'air française affecte également à l'équipe de tournage un pilote de chasse, le commandant Stéphane Garnier.
Au contraire de Top Gun, la plupart des scènes de combats aériens ont été créées à partir d'images prises en vol, mais également en rase-motte[19]. Ces prises de vue ont été effectuées pendant une période de trois mois à l'aide d'un bidon à carburant spécialement conçu par Dassault Aviation. Ce bidon, embarqué sur différents avions de chasse, comportait jusqu'à cinq caméras commandées à distance par radio. Un avion d'affaires Aérospatiale Corvette est également utilisé pour les prises de vues aériennes.
Pour la scène se déroulant au-dessus de Paris, Pirès profite du défilé national du . Il a fait appel au concours de l'Armée de l'air, seules les forces armées étant autorisées à circuler au-dessus de Paris lors de cette fête.
La France possédant une base militaire à Djibouti, c'est sur elle et ses environs que le tournage se fait pour la partie du film se déroulant en Afrique. Avant le départ, les soldats français affirment à l'équipe de tournage que le pays est dur à vivre, avec une température d'au moins 50 °C. Cependant, arrivée sur place, l'équipe se rend compte qu'il fait plutôt 36 °C[20], à son grand soulagement.
Post-production
La post-production est une étape cruciale pour un tel film. Souvent, elle commence pendant le tournage et se termine plusieurs mois après. Pendant que Pirès est en tournage, tant à Djibouti qu'en France, il reçoit les épreuves envoyées par La Maison, agence spécialisée dans les effets spéciaux pour le cinéma. Il doit non seulement diriger les acteurs, mais aussi se concentrer sur le produit final, tâches qu'il mènera à bien. Pour les besoins du film, ce sera sept mois de post-production, une longue période selon la responsable de La Maison.
Pour augmenter le réalisme du film, Pirès souhaite que les pilotes emploient des visières transparentes et ombrées. Cependant, toutes les scènes sont filmées dans un module où seul le cockpit du Mirage 2000 est reproduit de façon réaliste. Ces visières étant réflexives, les images qui y apparaissent ne sont pas celles que voit un pilote en vol, mais celles de l'intérieur du module. La Maison s'est attachée à reproduire, le plus exactement possible, les paysages que verrait un pilote à bord de son avion. Par la suite, ces images ont été projetées sur les visières.
La bande originale du film est confiée à Chris Corner, un Britannique porté en haute estime par le Music Supervisor du film[22]. Corner n'avait jamais créé de bande sonore, même pour une publicité. Il fait remarquer que les séquences filmées sont chronométrées, ce qui l'oblige à élaguer ou à allonger certaines compositions.
You're the Conversation (I'm the Game) (feat. Sue Denim)
3:55
7.
The Clash
3:47
8.
14th of July
1:47
9.
You're the Conversation (I'm the Game) (original version)
3:02
Musiques additionnelles
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Pirès affirme qu'on ne verra pas de sitôt un film semblable, car il a demandé les apports tant monétaire qu'en nature de différents partenaires qui se sentaient mobilisés par une telle expérience. De plus, le responsable aux relations extérieures prétend que même avec un budget dix fois supérieur, le film n'existerait pas aujourd'hui sans le concours de l'Armée de l'air française[23].
Accueil critique
Le film a reçu des critiques variées[citation nécessaire]. Alors que certaines, telle L'Humanité jugent durement la production française, d'autres, comme Paris Match considèrent le film comme une réussite.
Critiques positives
La majorité des critiques reconnait l'excellente qualité des scènes aériennes, réalisées sans aucun effet spécial, et qui mettent en scène le pilotage d'avions de combat et ses sensations.[réf. nécessaire]
Le passage au ras du sol à Mach 1, particulièrement spectaculaire, est parfaitement réaliste quant aux effets du « Bang » de l'onde de choc à très basse altitude.[réf. nécessaire]
Critiques négatives
En ce qui concerne le film dans son ensemble, le bilan est mitigé :
Les Chevaliers du ciel ne parvient à surpasser son pendant américain Top Gun qu'auprès de certains férus d'aviation pour lesquels il est devenu culte[citation nécessaire], grâce à ses scènes aériennes plus nombreuses, beaucoup plus soignées et réalistes, car filmées en vol. Pour ce qui est des cinéphiles, il est jugé comme un film de divertissement un peu bâclé et vite oublié[citation nécessaire]. Les fans de la série de bande dessinée puis télévisée dont il est adapté sont partagés.
Distinctions
En 2006, Les Chevaliers du ciel a été sélectionné 6 fois dans diverses catégories et n'a remporté aucune récompense[27].
↑Dans le making of du film, l'un des producteurs affirme que près de 75 % des images d'avions en vol sont construites à partir d'images captées lors de vraies missions de vol. Pour Top Gun, c'est 25 %.
↑Alice Taglioni le mentionne pendant le making of.
↑Ce Music Supervisor l'affirme dans le making of du film.
↑Dans le making of du film, le responsable aux relations extérieures donne en exemple l'accès aux terrains d'aviation militaire qui sont inaccessibles aux civils non autorisés.