Imagenation Abu Dhabi FZ Crispy Films Polish Film Institute Exclusive Films National Geographic Films On the Road Point Blank Productions Scott Rudin Productions
Les Chemins de la liberté (The Way Back) est un film américain coécrit et réalisé par Peter Weir, sorti en 2010. Il s'agit d'une adaptation (très libre) du récit, lui-même controversé[Pourquoi ?], À marche forcée[1] (The Long Walk) de l'écrivain britannique d'origine polonaiseSławomir Rawicz.
Synopsis
En 1940, un groupe de sept prisonniers décide de s’évader d’un camp de travail sibérien. Pour ces hommes venus de tous les horizons, s’échapper de cet enfer ne sera que le début de l’aventure.
Ensemble, ils vont parcourir plus de 6 000 kilomètres, à travers la toundrasibérienne glacée, les plaines de Mongolie, les fournaises du désert de Gobi, puis les sommets de l'Himalaya. L'Inde — alors sous contrôle britannique — est le but ultime. Certains s’arrêteront en chemin, d’autres ne survivront pas aux épreuves.
Mais la route est longue, les rencontres risquées, les conditions physiques épouvantables, et chacun a ses secrets.
Scénario : Peter Weir et Keith R. Clarke, d'après le récit autobiographique À marche forcée (The Long Walk: The True Story of a Trek to Freedom) de Sławomir Rawicz
Sociétés de production : Exclusive Films, National Geographic Films, Imagenation Abu Dhabi FZ, Monolith Films, On the Road, Point Blank Productions, Polish Film Institute
Le scénario s'inspire de À marche forcée (The Long Walk), un récit autobiographique de Sławomir Rawicz publié en 1956 racontant son évasion d'un goulag. L'ouvrage est un succès dans le monde. Cependant, la véracité du récit est sujet à controverse dès sa sortie. De plus en 2006, des journalistes de la BBC établirent que Sławomir Rawicz n'avait pas pu accomplir l'expédition car un document de sa propre main indiquait qu'il était sorti du goulag en 1942. D'après son dossier militaire, il avait rejoint alors l'armée polonaise en Russie du général Anders[4]. L'auteur se serait inspiré du récit d'un compatriote nommé Witold Gliński, qu'il aurait trouvé pendant la guerre dans des documents de l'ambassade de Pologne à Londres[5],[6].
L'ouvrage a failli devenir un film dès la fin des années 1950. L'acteur-réalisateur Laurence Harvey acquiert les droits. Warner Bros. tentera ensuite de faire le film avec Burt Lancaster, sans succès. Le projet est relancé dans les années 1990 que Joni Levin et Keith Clarke se penchent à nouveau sur le récit de Sławomir Rawicz. Après avoir obtenu les droits, ils proposent le poste de réalisateur à Peter Weir[7].
Les acteurs ont également rencontré des survivants des goulags. Jim Sturgess raconte cette expérience : « Les regarder dans les yeux et d’entendre leurs histoires était fascinant. Je ne voulais pas arriver sur le plateau sans connaître le contexte de l’époque et ce que ces hommes ont enduré. Quand vous les avez en face de vous, vous réalisez que c’est arrivé il n’y a pas si longtemps[7]. »
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Le film reçoit des critiques globalement positives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 74% d'opinions favorables pour 139 critiques et une note moyenne de 6,9⁄10[11]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 66⁄100 pour 33 critiques[12].
En France, le film obtient une note moyenne de 3,1⁄5 sur le site AlloCiné, qui recense 23 titres de presse[13].
Box-office
Malgré des critiques plutôt positives, le film est un échec au box-office. Il ne récolte que 24 millions de dollars dans le monde pour un budget de 30 millions[2].
↑Sławomir Rawicz, Éditions Albin Michel, Paris 1957, dans la collection J'ai luleur aventure N° A13-14 ; le récit de Rawicz est une épopée purement polonaise (prisonniers de la campagne de Pologne de 1939 et déportés civils polonais)
↑(en) Hugh Levinson, "Walking the talk", BBC News, 30 octobre 2006 : « The missing link came through documents discovered by an American researcher, Linda Willis, in Polish and Russian archives. One, in Rawicz's own hand described how he was released from the gulag in 1942, apparently as part of a general amnesty for Polish soldiers. »