Anaïs, la trentaine, est étudiante en thèse et vit à cent à l'heure. Entre Raoul, son ex-petit ami, et Daniel, son amant, homme marié d'âge mûr qu'elle rencontre lors d'une soirée, ses problèmes domestiques et la recherche de petits boulots, elle tombe amoureuse d'Émilie, écrivaine et épouse de Daniel[1],[2],[3].
Fiche technique
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Intentions de départ
Le personnage d'Anaïs ne se pose pas de questions sur sa sexualité. Lorsqu'elle ressent du désir pour quelqu'un, peu importe son genre, elle fonce. Ainsi, selon Charline Bourgeois-Tacquet, « il fallait que la question de l'orientation sexuelle n'en soit pas une et que le personnage ne se la pose jamais. Parce que la seule chose qui guide Anaïs, c'est son désir. […] Elle se laisse emporter par ses pulsions et ses envies. Je trouvais ça beau qu'elle aille jusqu'au bout sans se poser de questions[4]. »
Anaïs et Emilie ont toutes les deux développé une passion pour le roman de Marguerite Duras, Le Ravissement de Lol V. Stein. La première l'a offert à sa mère ; la seconde a gardé l'exemplaire annoté et numéroté que sa professeur de lettres du lycée lui avait prêté.
Réception critique
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« Dans la lignée d’Éric Rohmer et d'Emmanuel Mouret, mais avec un ton farouchement personnel, la cinéaste slalome avec élégance entre fantaisie, sensualité et mélancolie dans ce premier film qui ne cesse de gagner en intensité au fil des minutes. »
« Les Amours d'Anaïs traite des contrastes entre les différents âges de la vie, et pour le figurer, la cinéaste tire le meilleur parti de ses interprètes. De Denis Podalydès et Valeria Bruni Tedeschi, elle retient la langueur apaisée de ceux qui n'ont plus à s'en faire. D'Anaïs Demoustier, particulièrement habitée, elle exploite pleinement la silhouette aérienne (…). »
« Pour son premier long métrage, Charline Bourgeois-Tacquet donne une comédie sentimentale qui débute comme une fantaisie légère et rythmée, et qui gagne en profondeur crescendo, jusqu'à plonger dans les vertiges d'un amour naissant[6]. »